Databac

Tanzanie (2002-2003): Menaces terroristes

Publié le 27/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Tanzanie (2002-2003): Menaces terroristes. Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Tanzanie (2002-2003): Menaces terroristes La Tanzanie, qui avait été touchée en août 1998 par un attentat perpétré par le réseau Al-Qaeda contre l'ambassade américaine à Dar-es-Salam, a de nouveau vu poindre le spectre du terrorisme.

À la suite des attaques de novembre 2002 contre des intérêts israéliens au Kénya, les États-Unis et le Royaume-Uni ont fait état de menaces sur le territoire tanzanien, particulièrement dans l'archipel de Zanzibar.

Cette alerte a entraîné une crise du secteur touristique, jusqu'alors en pleine expansion. La Tanzanie a poursuivi ses efforts pour créer un environnement macroéconomique stable, selon les v œux des institutions financières internationales : l'inflation a été contrôlée et le chantier des réformes structurelles, notamment celui des privatisations, a bien avancé.

Récompensé par ces bons résultats, le pays a bénéficié de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et a obtenu de la part du Club de Paris, en janvier 2002, une annulation de 43 % du stock de sa dette. La croissance économique est demeurée forte (5,9 % en 2002, 5,5 % prévus en 2003), mais elle devait être rapportée au taux de croissance de la population (2,6 % par an en moyenne entre 1995 et 2000).

Par ailleurs, 50 % de la population tanzanienne, laquelle s'élevait à 34,5 millions d'habitants selon le recensement de 2002, vit toujours au-dessous du seuil de pauvreté établi par la Banque mondiale.

La Tanzanie se classait au 151e rang (sur 174) selon l'Indicateur du développement humain (IDH).

L'année 2002 a également été marquée par un dramatique accident de train en juin près de Dodoma.

Dû à une négligence humaine, il a provoqué la mort de plus de 300 personnes. Les élections partielles qui se sont tenues sur l'île de Pemba à Zanzibar, devant désigner à la fois les membres du Parlement de l'Union et de l'archipel, dans les circonscriptions laissées vacantes par le boycottage du Front civique uni (CUF, opposition) qui avait refusé de reconnaître le résultat des élections de 2000, avaient valeur de test après la signature, en octobre 2001, de l'accord politique conclu entre le parti au pouvoir (Parti de la révolution, CCM) et le CUF.

Organisées dans des conditions satisfaisantes, elles se sont soldées par la victoire du CUF dans toutes les circonscriptions pour le Parlement tanzanien.

En revanche, le CUF n'a remporté que onze circonscriptions sur dix-sept aux élections à la chambre zanzibarite, six de ses candidats ayant été déclarés inéligibles. La commission d'enquête mise en place pour faire la lumière sur la mort de trente et un membres de l'opposition et de trois policiers en janvier 2001 a mis clairement en cause la responsabilité d'une police «sous-équipée et mal entraînée».

Elle a appelé les partis politiques à s'excuser publiquement pour leurs torts respectifs et le gouvernement à payer des compensations aux familles des victimes L'instabilité aux frontières est demeurée préoccupante du fait de la présence de près de 500 000 réfugiés burundais et de rebelles opposés au régime de Bujumbura dans la région du lac Tanganyika.

Le rapatriement des derniers réfugiés rwandais (30 000) s'est opéré dans le courant de l'année 2003.

La Tanzanie a également. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles