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Maurice (2002-2003) Lourdes menaces

Publié le 20/09/2020

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« Maurice (2002-2003) Lourdes menaces Avant même le déclenchement de la guerre en Irak menée par la coalition anglo-américaine, fin mars 2003, l'économie mauricienne avait déjà pâti de cette nouvelle tension internationale.

Pour janvier 2003, le nombre de touristes avait diminué de 13 % par rapport à janvier 2002, alors qu'à cette époque Maurice n'avait guère souffert des conséquences des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.

La Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA, agence gouvernementale) entendait lancer une nouvelle campagne de communication en Europe pour dynamiser le secteur dès la fin de la guerre en Irak, tout en cherchant à attirer d'autres touristes venant de la Réunion et d'Afrique australe.

Ces mauvais présages pour 2003 se sont ajoutés à certains résultats économiques 2002 décevants (taux de chômage proche de 10 %).

Toutefois, la prévision de croissance pour 2003 s'établissait à 5,8 % au milieu de l'année, après 5,3 % en 2002. Un gros scandale financier a éclaté début 2003 (détournement de fonds publics placés à la Mauritius Commercial Bank), alourdissant un peu l'atmosphère politique de l'île.

La coalition gouvernementale MSM (Mouvement socialiste mauricien)-MMM (Mouvement militant mauricien) conservait toutefois fermement les rênes du pouvoir, l'opposition, dominée par le Parti travailliste, ne parvenant pas vraiment à se remettre de sa cinglante défaite électorale de septembre 2000. L'échéance politique de 2003 était susceptible de mettre à l'épreuve la solidité de cette coalition : en septembre 2003, le Premier ministre Anerood Jugnauth devait en effet devenir président de la République et céder sa place à son ministre des Finances et vice-premier ministre Paul Bérenger, bousculant ainsi une tradition non écrite selon laquelle le Premier ministre devait être un hindou (communauté majoritaire) membre de la caste Vaish.. »

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