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TalleyrandLe diable boiteux.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Talleyrand Le diable boiteux Une caricature de la Restauration mon­ tre l'homme aux six têtes «brandissant d'une main la crosse épiscopale, de l 'autre une girouette tournant à tous vents».

Charles-Maurice de Talleyrand­ Périgord (né à Paris le 13 février 17 54) a en effet successivement servi tous les régimes.

Pied-bot par accident, il est entré sans vocation au séminaire, a reçu à 25 ans l'ordination.

Nommé évêque d'Autun en 1788, élu peu après aux états généraux, ce grand seigneur com­ prend l'intérêt d'adopter les idées nou­ velles: il officie au Champ-de-Mars avec sa crosse et sa mitre le 14 juillet 1790 et accepte de consacrer les évêques consti­ tutionnels.

Mais les événements l'inquiè­ tent.

Ayant jeté son froc aux orties, il se fait donner une mission en Angleterre (mars 1792), d'où il passera en Améri ­ que Rentré en France en 1796, il est nommé ministre des Relations extérieures et en profite pour se constituer une énorme fortune .

Il encourage alors Bonaparte dans ses projets d'expédition en Egypte.

Evincé de son poste en juillet 1799, il contribue au coup d'Etat de Brumaire et retrouve son portefeuille.

Il participe alors à toutes les négociations du Con ­ sulat.

Rendu à la condition laïque, il épouse une ravissante sotte, Mme Grand (sa «belle d'Inde))).

C'est lui qui signale à Bonaparte la présence du duc d'Enghien près du Rhin (ce qu'il niera ultérieurement).

Le Premier consul sait reconnaître les services rendus.

L'Empi­ re proclamé, Talleyrand devient grand chambellan et prince de Bénévent.

Sa 1754-1838 fidélité au régime durera autant que l'ère des succès.

Ayant dû rendre son porte­ feuille en 1807, il reçoit le titre de vice­ grand électeur, mais lors de l'entrevue d'Erfurt, il encourage en secret le tsar à résister à Napoléon.

Toujours avide d 'argent, il vend des renseignements aux ennemis de l'Empereur: des millions tombent ainsi dans son escarcelle bla­ sonnée.

L'ère des grandes défaites arrivée, le prince devient chef du gouvernement provisoire (1er avril 1814) et fait procla ­ mer la déchéance de Napoléon.

Devenu ministre des Affaires étrangères, il va représenter Louis XVIII au congrès de Vienne.

Après les Cent-Jours, il est chargé de former le ministère, mais la haine que lui portent les ultras le force à donner sa démission (23 septembre 1815).

Il continue à siéger à la Chambre des pairs, dans l'opposition libérale.

En 1830, il pousse le duc d'Orléans à cein­ dre la couronne.

Nommé ambassadeur à Londres, il réussit à créer un climat d'amitié entre les deux pays.

Revenu en France, il vit tantôt à Valençay, tantôt à Rochecotte, chez sa nièce, la duchesse de Dino, et meurt à Paris le 1 7 mai 1838, après s'être réconcilié avec l'Eglise. 2 / 2. »

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