Taïwan (1997-1998)
Publié le 27/09/2020
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«
Taïwan (1997-1998)
Au milieu de la crise asiatique ouverte à la mi-1997, l'économie de Taïwan a
fait très bonne figure.
Le taux de croissance de 1997 a atteint 6,5 %, soit la
meilleure performance en cinq ans.
Le chômage est resté faible.
Les exportations
vers les pays occidentaux sont restées fortes.
Le dollar de Taïwan a subi une
dévaluation relativement contrôlée, en partie grâce à des réserves de devises
étrangères de plus de 80 milliards de dollars.
Sur le plan politique, la rivalité entre le Kuomintang (parti traditionnellement
dominant du président Lee Teng-hui) et le Parti progressiste pour la démocratie
(DPP, formation prônant l'indépendance) s'est poursuivie avec âpreté.
Les
autorités de Chine populaire ont réagi aux différents développements intérieurs
de la façon habituelle : en appuyant ce qui est bon pour la réunification et en
condamnant tout ce qui encourage le solide mouvement d'indépendance.
En septembre 1997, le remplacement de Lien Chian par Vincent Siew au poste de
Premier ministre (le premier Taïwanais né dans l'île à accéder à ce rang) s'est
effectué en pleine vague de criminalité, avec notamment une spectaculaire prise
d'otages.
A la même période, d'importantes réformes constitutionnelles ont
grandement divisé les rangs du Kuomintang.
Aux élections législatives du 29 novembre 1997, le Kuomintang a subi l'un de ses
pires revers.
Quatre-vingts candidats de différents partis s'affrontaient pour
combler 23 sièges au niveau local.
Sous la direction de son chef Hsu Hsin-liang,
le DPP a presque doublé le nombre de ses sièges, en emportant 12
circonscriptions sur 23.
Les partisans du président Lee Teng-hui ont vu le
nombre de leurs sièges diminuer de moitié, passant de 15 à 8.
Ce jour-là, la
Bourse a chuté de plusieurs points, mais les dirigeants du DPP ont multiplié les
déclarations rassurantes au sujet de leurs intentions, notamment à l'endroit de
la Chine populaire.
Au scrutin du 24 janvier 1998, aux divers échelons des municipalités, le
Kuomintang a sauvé la face en conservant presque le même nombre de sièges.
Lin Yi-hsiung est devenu le nouveau chef du DPP lors d'une élection mouvementée
tenue en juin 1998.
Figure de proue du camp démocratique du début des années
quatre-vingt, il s'est attiré, en février 1980, la sympathie populaire lorsque
sa mère et ses deux fillettes ont été sauvagement assassinées au cours d'une
affaire qui est longtemps restée non classée aux yeux de la police.
La popularité croissante de Chen Shui-bian (DPP), maire de Taipei depuis 1994, a
inquiété le Kuomintang.
Des élections étaient prévues pour le 5 décembre 1998 et
la formation au pouvoir a finalement réussi à convaincre l'ex-ministre de la
Justice, Ma Ying-jeou, lui aussi un poids lourd, d'engager la lutte.
A la
vérité, le Kuomintang craignait que Chen Shui-bian accumule trop d'influence et
succède à terme au président Lee Teng-hui, qui devra abandonner son poste en
l'an 2000 en vertu de la Constitution en vigueur.
Au chapitre des relations avec la Chine populaire, après la rétrocession de Hong
Kong, le 1er juillet 1997, les dirigeants de Taïwan ont multiplié les
déclarations contre le gouvernement communiste.
Une délégation de la Straits.
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