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Tableau de l'Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale ?

Publié le 16/05/2020

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« Introduction La Seconde Guerre mondiale s'achève en Europe le 8 mai 1945 par la capitulation de l'Allemagne.

Ce fut une guerretotale, idéologique et économique autant que militaire, et mondiale par le nombre des nations impliquées dans leconflit.

Mais la victoire des Alliés, «cette joie pleine de larmes» comme l'écrivait le journal Combat en mai 1945, aété obtenue au prix de sacrifices extrêmement lourds.

En même temps qu'elle permet la domination en Europe dedeux grandes puissances (les États-Unis et l'URSS), elle libère les peuples opprimés qui se prennent à rêver d'unepaix éternelle.

Mais l'Europe, affaiblie et meurtrie, n'est-elle pas appelée à jouer un rôle secondaire dans l'ordrenouveau qui se met en place ? Le bilan de la guerre fait apparaître une Europe meurtrie sur le plan humain etdiminuée sur le plan économique.

L'issue du conflit conduit à des modifications politiques et territoriales quiremodèlent la carte du continent.

Enfin, l'Europe affaiblie est désormais sous l'influence des deux «supergrands». I - Une Europe meurtrie par la guerre A.

Une tragédie humaine 1.

L'Europe est le continent le plus touchéLe nombre des victimes (35 millions de morts) est très élevé en raison de l'ampleur des pertes civiles.

Cela s'expliquenotamment par les bombardements aériens systématiques et par les crimes de guerre (exécutions, déportation,génocide) perpétrés par les nazis.

L'URSS est le pays qui a payé le plus lourd tribut (20 millions de morts), mais,proportionnellement, c'est la Pologne qui est la plus touchée avec une perte de 15 % de sa population.

LaYougoslavie et l'Allemagne (6,5 millions de morts) sont aussi très durement éprouvées, alors que l'Italie, la France etle Royaume-Uni ont des pertes plus limitées qu'en 1918. 2.

Les conséquences démographiquesAux victimes directes, il faut ajouter les morts provoquées par les famines et les maladies de carence que la sous-alimentation a contribué à réveiller.

À cela s'ajoute un déficit des naissances lié à l'effondrement de la natalité.

Il apour conséquences un vieillissement des populations et un déséquilibre durable de la répartition des sexes en faveurdes femmes, notamment en Union Soviétique.

En effet, les hommes ont davantage été touchés par les pertesmilitaires.

Toutefois, dès 1942 dans certains pays comme le Royaume-Uni et la France, à partir de 1945 ailleurs, onobserve une reprise de la natalité. 3.

Des déplacements de population massifsLes déplacements de population ont été nombreux, concernant au moins 30 millions de personnes.

Il s'agit de l'exodedes populations ayant fui l'avancée allemande puis celle de l'armée soviétique, des déportés, des travailleurs du STOet des expulsés.

Ces déplacements ont été tout aussi importants après la guerre, avec le remaniement desfrontières en Europe centrale et orientale.

L'Allemagne doit ainsi accueillir plus de 12 millions de rapatriés venus desterritoires qu'elle avait conquis ou dominés (Tchécoslovaquie, Pologne, Balkans...). B.

Un traumatisme moral 1.

De profondes meurtrissuresLes ruines morales de la guerre sont très lourdes de conséquences.

La torture a été systématiquement pratiquéepar la Gestapo ou ses auxiliaires contre des adversaires politiques, réels ou potentiels.

Pour terroriser les populationsciviles et briser leur moral, des bombardements massifs ont été effectués sur les villes, notamment par la Luftwaffependant la «Bataille d'Angleterre » ou encore par l'aviation anglo-américaine en Allemagne.

Des crimes de guerre ontété commis des deux côtés, que ce soient les massacres de populations civiles à Oradour-sur-Glane ou Tulle par lesAllemands ou les massacres de Katin perpétrés par les Soviétiques contre des milliers d'officiers polonais. 2.

Déportation et génocide: l'horreur nazieLa libération des camps nazis révèle l'ampleur des déportations et les conditions atroces auxquelles étaient soumisesles victimes des SS.

Dans les camps de concentration, les conditions d'internement et de travail laissaient peud'espoir de survie (1 650 000 internés, 550 000 morts).

Le comble de l'horreur et de la négation de la dignitéhumaine est atteint avec la volonté d'exterminer des populations entières (génocide).

L'application de la solutionfinale dans les camps d'extermination, comme celui d'Auschwitz Birkenau, coûte la vie à 5,5 millions de Juifs.

Unmillion de Tziganes sont également exterminés dans les camps.

C'est pourquoi les alliés organisent un tribunalinternational qui juge les criminels de guerre nazis à Nuremberg du 20 novembre 1945 au 30 septembre 1946 et quiintroduit la notion de «crime contre l'humanité» pour punir le génocide. 3.

Les valeurs européennes remises en causeLa « stratégie de la terreur », le non-respect par les Allemands des conventions de Genève sur les prisonniers deguerre, les viols, les exécutions sommaires, la torture, la Shoah, les expériences des «médecins de la mort»témoignent d'un affaiblissement de la conscience humaine.

Dès lors, on doute des vertus salvatrices de la scienceet de la technique, héritières des Lumières, qui ont été mises au service de la pire barbarie.

Aussi, un profonddésarroi et une angoisse s'expriment à travers le cinéma (néo-réalisme italien), toute une littérature de l'absurde etla philosophie existentialiste (Sartre, Camus...).. »

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