Syrie

« 1 / 2 Syrie 1 Résultat du partage de l'ancienne province oHomane de la " Grande-Syrie • (Syrie, Liban, Palestine, Transjor­ danie), la Syrie moderne (185 000 km2, 6 300 000 habi­ tants) est un État indépendant depuis avril 1946.

Elle s'appelle, depuis septembre 1961, République arabe syrienne.

Limitée par le Taurus au nord, par la Médi­ terranée à l'ouest, par Israël, le Liban et la Jordanie au sud et l'Irak à l'est, elle est habitée par une popu­ lation arabe fortement attachée è l'arabisme (près de 20 Ofo de chrétiens et 80 Ofo de musulmans sunnites, chiites et Druzes) et une faible.

minorité kurde.

2 Marquée par la défaite de la Palestine en 1948, la Syrie a inauguré la série des coups d'État miiHalres du monde arabe par le putsch du général Housnl Zaim.

Entre 1949 et 1970, l'armée Intervient plus de dix fois pour redistribuer le pouvoir.

Comme l'indiquent s.es cons­ titutions successives, la Syrie se veut " une partie inté­ grante de la nation arabe • et axe sa politique sur le problème de l'unltf arabe.

C'est elle qui prend l'initia­ tive de l'Union syra-égyptienne (la République arabe unie) entre 1958 et 1961.

Mais devant ce que sa bour­ geoisie - · effrayée par les nationalisations de juillet 1961 - appellera l' " hégémonie égyptienne •, elle fait brutalement sécession et prOne 4{le nouvelle conception de l'unité.

' 3 Considérant la scission comme une contre-révolution dirigée par la " réaction •, le parti Baas entreprend, dès le 8 mars 1963, de corriger la situation et s'empare du pouvoir à l'aide de l'armée.

En 1975, c"est une de ses tendances qui gouverne la Syrie.

Et l'histoire des douze années précédentés n'est autre que celle des luHes de facUons à l'intérieur du parti au pouvoir, après l'éloignement de tous les autres partis " progressistes •.

Gouvernée d'abord par les modérés de l'aile Aflak- 2 / 2. »