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Syrie (1988-1989)

Publié le 27/09/2020

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« Syrie (1988-1989) La fin de la guerre du Golfe, en août 1988, marquée par la défaite de l'Iran, allié privilégié de Damas, a incontestablement affaibli la Syrie, d'autant plus que l'éternel rival irakien ne tardait pas à affirmer ses ambitions régionales sur l'échiquier mouvant proche-oriental.

A cela se sont ajoutées les décisions du Conseil national palestinien (Alger, novembre 1988) et la poursuite de l'intifada dans les territoires occupés qui ont donné un prestige grandissant à Yasser Arafat, ennemi juré de Damas.

Dans cette nouvelle conjoncture régionale défavorable subsiste l'imbroglio libanais, où l'armée syrienne affronte les troupes du général Michel Aoun et les milices chrétiennes des Forces libanaises. La Syrie, dont l'armée occupe les deux tiers du Liban, tient d'autant plus à y jouer un rôle que cela pourrait être l'une de ses dernières cartes au niveau régional. La Syrie n'est cependant pas totalement isolée dans le camp arabe.

Elle bénéficie toujours de l'appui de l'Arabie saoudite, inquiète des nouvelles prétentions irakiennes.

D'autre part, après de multiples médiations dont celles du roi Hussein de Jordanie et du roi Fahd d'Arabie saoudite, le président Hafez el-Assad a accepté de se montrer plus souple à l'égard de l'Égypte, évitant ainsi la constitution d'un axe antisyrien regroupant le Caire-Bagdad-Amman et l'OLP.

Cette évolution facilitée par des relations d'estime réciproque entre les présidents Assad et Moubarak, a permis la réintégration de facto, puis officielle, de l'Égypte au sein de la Ligue arabe. L'économie syrienne qui avait connu de grandes difficultés en 1986 et 1987, a amorcé un net redressement en 1988, confirmé durant les premiers mois de 1989. Ce renouveau s'explique par deux facteurs. Après trois années de sécheresse, la Syrie a bénéficié d'une pluviométrie exceptionnelle en 1988, favorisant de très bonnes récoltes et améliorant le rendement des barrages aussi bien pour l'irrigation que pour la production d'électricité (4,5 milliards de kilowatts-heure fournis grâce à la centrale du barrage de Tabqa, sur l'Euphrate). Grâce au nouveau gisement d'Omar, situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Deir-ez-Zor, la production pétrolière syrienne a atteint 13 millions de tonnes en 1988 et devrait approcher les 20 millions de tonnes en 1989, alors qu'elle stagnait autour de 9 millions de tonnes depuis de nombreuses années.

Le pétrole de ce nouveau gisement léger est d'excellente qualité.

Jusqu'alors, la Syrie produisait un pétrole lourd (gisement du nord-est de la Djeziré).

Des gisements de gaz naturel ont également été découverts et contribuent, avec le pétrole et la mise en valeur agricole, à faire de la vallée de l'Euphrate une des régions les plus dynamiques de Syrie, promise à un grand avenir.

La moitié de la production pétrolière syrienne est exportée et a procuré au gouvernement de Damas une recette de l'ordre de 1 milliard de dollars.

Ces revenus sont d'autant plus utiles que la Syrie manque cruellement de devises étrangères. La politique syrienne au Liban et la tension à la frontière avec Israël coûtent cher: plus de la moitié du budget de l'État est consacrée à la défense.

La vie quotidienne des Syriens demeure difficile car les salaires sont très bas, en particulier dans la fonction publique qui emploie plus d'un million de. »

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