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Syrie (1987-1988)

Publié le 27/09/2020

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« Syrie (1987-1988) Les difficultés économiques que traverse la Syrie ont conduit à un vaste remaniement ministériel.

Après qu'un vote du Parlement, fin octobre 1987, eut contraint certains ministres, accusés de "mauvaise gestion et d'atteinte à l'économie nationale", à démissionner, un nouveau Premier ministre, Mahmoud al-Zuhbi, a été nommé le 1er novembre.

Le nouveau gouvernement avec 30 membres, dont 14 ministres chargés des questions économiques, a été spécialement désigné pour lutter contre la corruption de l'appareil administratif et contre la hausse des prix (les prix de nombreuses denrées alimentaires ont triplé ou doublé en 1987). L'endettement de la Syrie a progressé en 1987, notamment vis-à-vis de Moscou: ce dernier a dépassé 10 milliards de dollars fin 1987.

A cette importante dette dont l'origine est l'équipement militaire, s'ajoute une dette extérieure de l'ordre de 5 milliards de dollars.

Or, les monarchies pétrolières du Golfe ont considérablement réduit leurs dons.

Seule a subsisté la contribution saoudienne de l'ordre de 600 millions de dollars en 1987.

Koweït a arrêté son aide au gouvernement de Damas, lui reprochant son alliance trop étroite avec l'Iran.

Un accord pétrolier avantageux pour la Syrie a d'ailleurs été signé avec Téhéran en mai 1987. Lors du sommet des chefs d'État arabes à Amman (8-11 novembre 1987), la Syrie a certes souscrit à la résolution finale condamnant l'Iran pour son occupation de territoires irakiens, mais, quelques jours plus tard, le ministre syrien des Affaires étrangères assurait Téhéran du soutien de Damas.

En fait, pour la Syrie, l'Arabie saoudite et l'Iran sont deux alliés d'égale importance, alors que les rapports entre Riyad et Téhéran n'ont jamais été aussi mauvais.

Grâce à son habileté, le président syrien Hafez el-Assad est parvenu à maintenir des alliances régionales qui apparaissent, à première vue, incompatibles. En mai 1988, le souci de ménager l'Iran et la crainte de lourdes pertes ont expliqué les hésitations de Damas à faire entrer ses troupes dans la banlieue sud de Beyrouth, contrôlée par les milices pro-iraniennes du Hezbollah, qui venaient de chasser l'allié privilégié des Syriens, la milice chiite d'Amal. Plus que jamais, la Syrie est apparue impliquée dans la crise libanaise. Damas reste également incontournable dans la recherche d'un règlement du conflit israélo-arabe, d'autant plus qu'après l'assassinat à Tunis par les Israéliens du chef militaire de l'OLP, Abou Jihad, le 16 avril 1988, un rapprochement s'est amorcé entre la Syrie et la centrale palestinienne, mettant fin à une brouille de cinq ans, entre Yasser Arafat et le président syrien Hafez el-Assad.. »

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