Suum cuique tribuere
Publié le 05/01/2022
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«
S1111m cuique tribuere
Attribuer à chacun ce qui lui revient
Cette expression appartient - de même qu'Honeste vivere (n.
938) et
Alterum non laedere (n.
939) -au trois principes fondamentaux du
droit romain.
Elle est attribuée
à Ulpien (Digeste, 1, 1, 10, 1) et énon
cée dans les
lnstitutiones de Justinien ( 1, 1, 3 ), mais son origine est plus
ancienne : Aulu-Gelle cite un fragment oratoire de Caton (73, 2 Jordan)
où apparaît déjà la fo111,ule Suum cuique perme uti atque frui licet,
> et Cicéron (De legibus, 1, 6, 19), lorsqu'il traite de l' éty
mologie
du te1111~ grec v6µos qu'il rattache à vɵw (>), affi111,~ que le te,11,~ dérive de suum cuique tribuendo.
Dans le
De offici is ( l, 5, 15 ), il définit la justice comme le fait d' attri huer à cha
cun ce qui lui revient,
in ...
tribuendoque suum cuique, et il répéte sou
vent qu'il s'agit du devoir de la justice
(cf.
De natura deorom, 3, 15,
38; De inventione, 2, 16; De finibus, 5, 65 ; 5, 67 ; De republica, 3,
18).
Ce concept est déjà platonicien (cf.
la République, l, 33 le;
Definitiones, 41 ld) et aristotélicien (fr.
3 Gigon), et il apparaît chez
plusieurs auteurs ultérieurs (pour une liste exhaustive, cf.
Stanley
Pease
1039).
Une sentence médiévale (Walther 30942c) affi111,e que.
»
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