Suriname (2003-2004): Exportations à la hausse

« Suriname (2003-2004): Exportations à la hausse L’économie, centrée sur la bauxite, le pétrole et l'or, a progressé de 5,8 % en 2003 et d’importants projets d’investissement dans le secteur promettaient mieux encore, grâce à de bons cours mondiaux.

Une mine d'or d’envergure, Gross Rosebel, appartenant à la compagnie canadienne Cambior, a commencé d'être exploitée en février 2004.

La compagnie nationale pétrolière Staatsolie a ouvert 85 nouveaux puits en 2003, augmentant ses revenus de 10 %.

La Commission européenne a octroyé plus de 9 millions d’euros de subventions à la principale culture nationale, le riz, toujours en difficulté.

L’exportation de bananes a repris en mars 2004 après une interruption de deux ans, liée à la restructuration de la principale entreprise bananière (publique). Le gouvernement du président Ronald Venetiaan est demeuré populaire, tandis que des poursuites pour meurtre et corruption planaient sur l’opposition, dirigée par l’ancien dictateur Desi Bouterse et ses alliés.

Le trafic de la cocaïne est devenu plus important en 2003 ; le blanchiment d’argent sale et les exportations clandestines d’or restaient inquiétants.

Le gouvernement s’est efforcé d’assainir l’économie avec de nouveaux impôts.

Le guilder surinamien est devenu le «dollar surinamien» en janvier 2004. Le différend frontalier maritime avec le Guyana (lié à l’existence d’éventuels gisements de pétrole) a refait surface en février 2004, avec un appel guyanais à un arbitrage onusien.

Le Suriname a riposté en mars, exigeant que des militaires guyanais quittent une région amazonienne isolée, le New River Triangle, longtemps objet de dispute entre les deux pays.. »