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Suriname (1996-1997)

Publié le 27/09/2020

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« Suriname (1996-1997) Bien que son parti n'ait pas obtenu la majorité absolue aux élections générales du 23 mai 1996, l'ancien dictateur militaire Desi Bouterse a réussi, le 5 septembre 1996, à faire élire un de ses proches à la tête de la Présidence et de l'exécutif du pays.

Ancien vice-président, Jules Wijdenbosch a en effet été choisi (de justesse) par les 869 élus du pays rassemblés dans la Conférence unie du peuple.

Celle-ci avait été convoquée, après qu'aucun candidat n'avait obtenu la majorité requise, le 7 août, au sein de l'Assemblée nationale (51 membres). D.

Bouterse était parvenu à rallier des membres de la formation du président sortant, Ronald Venetiaan. Ces nouveaux alliés ont posé comme condition de leur soutien que D.

Bouterse n'occupe aucune fonction publique.

Les Pays-Bas, l'ancienne puissance de tutelle et principale source d'aide au pays, se sont montrés peu enthousiastes d'assister au retour de leur vieil adversaire.

En mars 1997, ils ont renforcé les contrôles anti-drogue pour les voyageurs en provenance de Suriname.

En avril, D.

Bouterse, accusé de trafic par les autorités néerlandaises, a été nommé "conseiller d'État" en reconnaissance, selon J.

Wijdenbosch, de son coup d'État de 1980 qui a permis l'"installation d'un vrai processus démocratique". Le gouvernement de R.

Venetiaan avait réussi en 1996 à rétablir les réserves de devises et à ramener l'inflation à un taux nul.

En avril 1997, J.

Wijdensbosch a supprimé de nombreuses taxes à l'importation et fait instaurer un contrôle des prix.

Il comptait sur les secteurs minier (bauxite, or) et forestier, notamment en instaurant des taxes importantes sur l'orpaillage. Les Surinamiens se sont inquiétés de la prolifération des sociétés "pyramidales", qui auraient drainé environ 100 millions de dollars de dépôts. L'une d'elles s'est effondrée en juin 1997, déclenchant des violences dans la capitale de la part d'épargnants grugés.. »

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