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SullyLe bon gestionnaire.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Sully Le bon gestionnaire Cadet d'une famille protestante, né à Rosny le 13 décembre 1560, Maximilien de Béthune, baron de Rosny, futur duc de Sully, fut, dès l'âge de 11 ans, le corn- .

pagnon indéfectible d'Henri IV et le sui­ vit dans toutes ses campagnes.

Rude homme de guerre, bourru, d'aspect ((ré­ barbatif», selon Tallemant des Réaux, il savait cependant faire preuve de sou­ plesse et de diplomatie au point d'enga­ ger des négociations secrètes avec les Guise.

C'est lui qui conseilla au roi de se convertir au catholicisme tout en refu­ sant personnellement d'abjurer.

L'hom­ me avait également le sens des affaires et il sut réaliser de profitables opéra­ tions.

Avec le rétablissement de la paix, l'ami­ tié de Gabrielle d'Estrées contribua à lui faire accorder un pouvoir considérable.

Henri IV le nomma successivement surintendant des Finances, grand voyer de France, surintendant des Fortifica­ tions et des Bâtiments, grand maître de l'artillerie.

Sully était à la fois ministre des Finances, des Travaux publics et de la Guerre.

Honnête, économe à la limite de la ladrerie, éconduisant les quéman­ deurs, il remit de l'ordre dans les finan­ ces de l'Etat et, en une dizaine d'années, réussit à dégager un excédent de 12 ou 13 millions de livres.

Les moyens employés étaient très empiriques.

La ré­ duction de la taille était compensée par une conversion de la dette, l'augmenta­ tion des impôts indirects et la perception d'un impôt annuel sur les propriétaires de charges, la ((paulette», ce qui revenait à reconnaître 1 'hérédité des offices.

1560-1641 Décidé à relever la France de ses rui­ nes, profondément terrien, Sully encou­ rage l'agriculture, convaincu que ((pâtu­ rage et labourage sont les deux mamel­ les dont la France est alimentée, les vrais mines et trésors du Pérou».

Il s'efforce de ramener la noblesse aux champs et invite Olivier de Serres à écri­ re son Théâtre d'agriculture et mesnage des champs.

Conformément aux théo­ ries mercantilistes qui associent la puis­ sance d'un Etat à la quantité de numé­ raire en circulation, Sully s'efforce d'encourager les industries de luxe: tapis, verrerie, cuirs dorés, toiles fines, soieries.

Il s'agit d'éviter des importa­ tions coûteuses et de développer les exportations, stimulées par des traités de commerce avec l'Angleterre et la Turquie et la création d'une Compagnie de commerce des Indes.

Le ministre favorise encore la colonisation du Cana­ da, en soutenant les explorations de Champlain.

A la mort d'Henri IV, Sully fit partie du Conseil de régence jusqu'en 1611.

Il découragea les révoltes protes­ tantes et écrivit un étrange récit de sa vie, sous le titre Mémoires des sages et royales œconomies d'Estat, domesti­ ques, politiques et militaires de Henry le Grand.

Il mourut à Villebon, le 22 dé­ cern bre 1641. 2 / 2. »

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