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SUJET : Pourquoi, malgré son caractère dévastateur, la guerre du Yémen demeure-t-elle une tragédie largement oubliée ?

Publié le 15/04/2024

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« SUJET : Pourquoi, malgré son caractère dévastateur, la guerre du Yémen demeure-t-elle une tragédie largement oubliée ? Dans le théâtre des conflits mondiaux, la guerre du Yémen occupe une place à la fois singulière et tragique.

Cependant, malgré son statut de l'un des conflits les plus meurtriers de notre époque avec plus de 11000 enfants tués entre 2015 et 2022, il demeure étrangement éclipsé dans les récits médiatiques et politiques.

J’ai choisi d’évoqué ce sujet comme oral car je suis tombé sur un reportage sur France 24 montrant l’oubli que l’on a pour ce pays en guerre, je n’en avait jamais entendu parlé c’est pourquoi j’ai décider de me renseigné et de faire mon grand oral à ce sujet.

En effet, la guerre, en tant que thème universel et souvent central dans les discussions géopolitiques semble épargner ce pays du Moyen-Orient tandis que d’autres sont beaucoup plus médiatisé au sein même du Moyen-Orient comme le conflit Israelo-Palestinien encore d’actualité.

C'est un phénomène troublant qui soulève des questions sur les mécanismes de perception et de sélection des conflits qui retiennent l'attention internationale.

Pourquoi, malgré son caractère dévastateur, la guerre du Yémen demeure-t-elle une tragédie largement oubliée ? Pour répondre à cette question, nous devons plonger dans les profondeurs de ses causes, constater ses effets dévastateurs et examiner la causalité de son oubli. I- Causes La guerre au Yémen tire ses racines de multiples sources.

Premièrement, les divisions historiques et politiques entre le nord qui désignais la république arabe du Yémen et le sud avec la république démocratique populaire du Yémen.

Ces dernières ont laissé des cicatrices profondes dans la société yéménite même après l’unification du pays en 1990.

La société a été d’autant plus fragilisé à cause des rivalités entre tribus notamment entre les Hashid, les Bakil et les Houthis qui voulait prendre le contrôle du pays.

Ces tribus alimentais les tensions territoriales et politiques qui ont finalement conduit au conflit armé actuel.

Ce conflit commence à prendre forme en 2011 en plein printemps arabe.

En effet, les manifestations populaires ont éclaté dans le pays, réclamant le départ du président Ali Abdullah Saleh.

En 2014, dans un pays entièrement divisé, les rebelles houthis ont profité du vide politique pour lancer une offensive millitaire afin de prendre la capitale Sanaa depuis leur bastion traditionelle dans leu nord du Yémen, provoquant ainsi, la fuite du président Abd-Rabbu Mansour Hadi en Arabie saoudite.

Les Houthis font partie d’un groupe chiite qui veut prendre le contrôle du pays en revendiquant leur idéologie nationaliste, mais aussi religieuse et qui veut s’opposer à l’influence étrangère et notamment de l’Arabie Saoudite. De plus , des tensions religieuses entre les parties sunnites et chiites ont ajouté , eux aussi, des difficultés à la résolution du conflit.

Une coalition sunnite des pays arabes rassemblant le Soudan, la Jordanie, l’Egypte, le Bahreïn et l’Arabie Saoudite ont soutenues le gouvernement reconnu internationalement contre les rebelles houthis chiites, qui se sont emparés de la capitale en 2014.

Ainsi,le conflit a pris une tournure confessionnelle, c’est à dire que le conflit à subit une évolution qui a pris une dimension religieuse rendant encore moins abordables les réconciliations entre les divisions au sein de la société yéménite déjà fragilisée par la pauvreté et l’instabilité politique. A savoir aussi que les intérêts géopolitiques régionaux et internationaux ont joué un rôle à ne pas négliger dans la perpétuation du conflit.

Des puissances régionales dont l’Aarabie Saoudite, soutenue par une coalition de pays arabes cités précédemment, ont pris les armes dès le 26 mars 2015 contre les rebelles houthis, perçus comme des alliés de l'Iran puisque la majorité de la population Iranienne est chiite.

Cette rivalité entre l'Arabie saoudite et l'Iran au Moyen-Orient, qui se joue sur le sol yéménite, a transformé le pays en un champ de bataille pour des intérêts géopolitiques plus vastes.

Nous pouvons déduire que l’un des buts de cette guerre indirect entre l’Arabie Saoudite et de l’Iran est aussi grâce à ce conflit de montrer qui est le vrai leader du Moyen-Orient, cependant leur conflit sera dévastateur pour le Yémen.

De plus, les fournitures massives d'armes par des pays occidentaux tel que la France et les Etats-Unis à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite ont alimenté le conflit et prolongé les souffrances du peuple yéménite qui subissait les attaques et les bombardement sur le territoire.

Les buts principaux des EU dans le soutient au Yémen sont leur préoccupation pour la sécurité des voies maritimes tel que le Détroit de Bab el-Mandeb qui a pour point de passage le Yémen car il relie la mer rouge à l’Océan Indien.

De plus, les EU fournissent un soutien militaire et de renseignement au gouvernement yéménite dans le cadre de leurs efforts pour lutter contre les groupes terroristes auxquels ils font face tel que Al Qaida.

Les EU ont un intêret mutuelle avec l’Arabie Saoudite.

Les États-Unis soutiennent l'Arabie saoudite dans ses efforts pour contrer l'influence régionale de l'Iran , car les deux nations ont des relations tendues et rivales avec ce dernier ,ils veulent aussi défendre des intérêts stratégiques dans la région comme le pétrole. En somme, la guerre au Yémen est le résultat d'une combinaison complexe de facteurs historiques, tribaux, religieux et géopolitiques ainsi que de multiples acteurs rendant difficile la résolution du conflit.

Cette convergence de tensions et d'intérêts divergents a engendré un conflit meurtrier et dévastateur qui continue de ravager le pays et de causer d'immenses souffrances à sa population. II- Constat Le constat de la guerre au Yémen est la manifestation concrète des multiples causes qui ont enflammé ce conflit dévastateur.

Chaque souffrance endurée par le peuple yéménite est une conséquence directe de ces facteurs, entraînant ainsi une crise humanitaire. D'abord, les divisions historiques et tribales au nord et au sud qui ont enflammé la guerre ont laissé un héritage de destruction et de désolation.

Ces fractures sociales et territoriales ont été exploitées par le gouvernement ainsi que les Houthis pour mobiliser des troupes venants des tribus de chaque côtés, créant ainsi un cycle interminable de violences et de représailles.... »

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