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SUJET GRAND ORAL A partir de quelles conditions peut-on considérer un accident routier mortel ?

Publié le 17/05/2025

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« SUJET GRAND ORAL A partir de quelles conditions peut-on considérer un accident routier mortel ? Introduction : Chers jurys, Imaginez-vous être dans une voiture en direction d’une destination de votre choix.

Vous roulez paisiblement et là un camion qui essaie de dépasser une autre voiture fonce droit vers vous. Instinctivement vous essayer de l’éviter à tout prix, changeant votre direction en espérant trouver une voie plus sûre, mais étant né sous la mauvaise étoile, vous finissez par percuter un arbre si violemment que cela vous laisse des séquelles à la merci du temps. Maintenant, savez vous à quoi vous pourriez ressembler aujourd’hui ? ...Inutile de réfléchir trop longtemps, il suffit de me regarder. Oui, cela fait maintenant depuis 10 ans que j’ai subi un accident de voiture qui a marqué un tournant dans ma vie.

Depuis, j’ai été curieuse, curieuse de savoir pourquoi j’ai pu m’en sortir vivante alors que la plupart n’aurait pas pu, serait-ce à cause du véhicule, de l’environnement, ou simplement de la chance ? Chers jurys, c’est donc pourquoi, aujourd’hui, je suis ici pour enfin répondre à la question que je me suis toujours posée : Quels sont les conditions pour qu’un accident de voiture soit considérer comme mortel ? Je suppose qu’il serait préférable d’aborder les conditions physiques qui entre en jeux lors d’un choc avec une voiture...

Mais aussi de discuter des dispositifs de sécurité mis en place qui a permis à nombreux de survivre en cas d’accident routier. Développement : ..Lorsque l’on vous pose la question « pourquoi est ce qu’un accident de voiture peut être mortel ? » il est évident que vous me répondiez que le véhicule roule trop vite, ou encore que celui-ci soit trop volumineux. Et bien la réponse réside dans un concept simple, mais redoutable : l’énergie cinétique.

Et cette énergie fait toute la différence entre une frayeur et un voyage direct vers l’hôpital.

Alors, voyons cela de plus près, mais sans trop accélérer. L'énergie cinétique est l'énergie qu'un corps possède en raison de son mouvement.

Elle est définie comme le travail nécessaire pour mettre un objet au repos en lui appliquant une force qui s'oppose à son mouvement. Elle est définie par la formule de forme Ec = ½ m.v^2 SUJET GRAND ORAL Cette formule insinue alors que l'énergie cinétique est proportionnelle au carré de la vitesse. Prenons une voiture d’une masse de 1500 kg.

C’est à peu près la taille et le poids d'une berline moyenne.

Disons qu'elle roule à une vitesse modérée de 50 km/h : Convertissons d'abord la vitesse en mètres par seconde, ce qui donne une valeur de 13.89 m/s Maintenant, appliquons la formule de l’énergie cinétique...

auquel nous obtenons une valeur de 144,700 joules Donc, à 50 km/h, l’énergie cinétique de notre voiture est d’environ 144,700 joules. C’est déjà une énergie non négligeable ! Et pour prendre en compte à quel point c’est beaucoup, un piano de 200 kg émet une énergie d’environ 19600 J sur une chute de 20m, ce qui veut dire que s’écraser à une vitesse de 50km/h, c’est comme si 7 pianos vous tombait dessus...

et ça fait mal.

Très mal. Maintenant, imaginons que la voiture passe à 100 km/h.

Vous pourriez penser que cela multiplie simplement l’énergie par 2, mais ce n’est pas si simple.

Certes, à 100 km/h, la vitesse est deux fois plus grande, mais l’énergie cinétique, elle, augmente de manière quadratique Par conversion 100 km/h est égale à 27.78 m/s Puis, en appliquant la formule de l'énergie cinétique, on trouve une énergie de 579,000 J Donc, à 100 km/h, l'énergie cinétique du véhicule est environ 579,000 J... et cette fois ci ce n’est plus 7 pianos, mais un total de 29 pianos. Ainsi cela nous apprend que la vitesse est un facteur indispensable à la variation de l’énergie cinétique fournie par un objet en mouvement. Toutefois, il existe un autre facteur tout aussi significatif, qui est le poids. Parce que c’est bien de dire qu’une voiture qui roule vite aura un choc plus violent, mais cela ne veut pas dire que ce sera le même effet avec un poids lourd. Revenons à notre exemple : On garde une vitesse de 50 km/h, mais cette fois ci en modifiant la masse du véhicule, auquel nous étudierons l’énergie cinétique d’une voiture de 1,5 tonne et un camion de 18 tonnes. En reprenant la formule vue précédemment, on arrive à déterminer une énergie de 144,700 J pour une masse de 1,5 tonne et de 1 736 400 J pour SUJET GRAND ORAL une masse de 18 tonnes… Je vous laisse devinez combien de pianos vous risquez de vous prendre. Mais cette énergie cinétique, lorsqu'un véhicule entre en collision avec un objet immobile, comme un mur, elle ne disparaît pas d'un coup.

Au contraire, elle doit être dissipée rapidement.

Et c'est à ce moment-là que la décélération entre en jeu. En effet, au moment de l'impact, le véhicule subit une décélération brutale : il ralentit de manière extrêmement rapide, parfois en quelques millisecondes.

Cette décélération est la conséquence directe de la nécessité de stopper le véhicule, ce qui entraîne la dissipation de l’énergie cinétique accumulée pendant la conduite. Essayons désormais de déterminer la force d’un choc issue de la décélération : Pour déterminer la force de collision lors de l'impact d'une voiture avec un obstacle fixe, nous pouvons utiliser le PFD , qui établit que F = m * a Lorsque la voiture entre en collision avec l'obstacle, elle subit une.... »

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