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Sujet : Faut-il vouloir la paix à tout prix?

Publié le 05/07/2020

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« 1 - Curieux! En période de paix, la question ne se pose guère. 2 - Le premier paragraphe prend bien appui sur des observations qui peuvent en effet introduire la question. .Mais il faudrait préciser davantage ce qui rend cette question importante. 3 - Il est habile de s'interroger d'abord sur ces concepts, qui limitent la question (Le sujet n'est pas : « Qu'est-ce que la paix ?»). Mais le concept « essentiel» est tout de même celui de paix. 4 - Attention. On ne peut donner au mot obligation le sens de nécessité : c'est une confusion banale, mais philosophiquement grave. Obligation et devoir ne s'opposent pas (cf. «Il faut respecter autrui»). Mais à ces deux concepts s'oppose celui de nécessité, qui exclut l'idée de libre choix (cf. « Il faut manger pour vivre»). 5 - L'expression n'est pas très heureuse. 6 - Indéfini plutôt qu'infini. Il faudrait préciser : n'importe quelle paix, à n'importe quelles conditions... 7 - Cette problématique n'analyse pas le concept de paix. La suite du développement montre qu'est essentiellement considérée la paix politique. Mais le problème de la paix se pose aussi sur le plan social (quelle que soit la société : une entreprise, une classe, une famille), voire sur le plan individuel (l'idée d'une paix intérieure). Il ne faudrait surtout pas organiser le développement selon ces distinctions, si, en un sens, les problèmes sont les mêmes sur chacun de ces plans; mais il serait judicieux de montrer qu'on a perçu ces points. 8 - Référence trop allusive. 9 - Construction maladroite : on attend cette précision plus haut, car, sans elle, la paix ne se maintiendrait pas nécessairement dans l'État. 10 -On attend ici une analyse du concept de paix idéale, évoque de façon trop allusive. Cette paix, librement voulue par tous, n'est pas n'importe quelle paix. Elle n'est pas non plus obtenue à n'importe quelles conditions... L'analyse, ici, est trop courte. 11 - Expression maladroite. On pourrait I écrire : il doit exercer une violence pour ...»

« Sujet : Faut-il vouloir la paix à tout prix? Lors de conflits intérieurs ou extérieurs, lors de périodes d'attentats ou de paix', lorsqu'un conflit quel qu'il soit menace d'éclater, beaucoup d'États ou de citoyens se demandent : « Faut-il vouloir la paix à tout prix!».

C'est à cette question que nous tenterons de répondre au terme de notre réflexion 2 .

L'introduction doit conduire à lo question posée, qu'elle peut ne pas ana­ l�KA (cette anal�K fait alors l'obiet de lo première partie du développe­ ment, ou problématique).

Parfont d'un constat ou de l'exposé d'une opi­ nion commune, l'introduction explique brièvement pour quelles raisons il convient de s'interroger sur une question précise.

Celle-ci est naturelle­ ment formulée à lo fin du paragraphe.

Dans cette question, deux concepts sont essentiels à première vue : le verbe falloir et l'expression « à tout prix ,,3 . Le verbe falloir a généralement deux significations.

li introduit d'une part l'idée d'obliga­ tion et, d'autre part, l'idée de devoir4.

Dans cette question, le verbe vouloir nous éclaire bien sur le sens du «faut-il».

En effet, à partir du moment où l'on se demande s'il faut ou non faire quelque chose, il existe un choix.

Ce n'est donc pas une obligation, car dans une obligation il y a absence de choix".

Par contre, l'idée de devoir implique celle de choix.

On est entièrement libre d'accomplir ou non un devoir.

Ici, il paraît donc évident que le verbe falloir sous-entend l'idée de devoir : est-il bien de vouloir la paix à tout prix! Le problème, dans l'expression « à tout prix», c'est le « tout »5 car il désigne n'importe quoi et c'est parce qu'on ne peut cerner ce qu'il désigne qu'il est dangereux.

Le «tout» est en quelque sorte sans limite, infini'.

li n'a aucune frontière 1 • Pour ne pas être hors su;et, Il est essentiel d'expliciter lo signification exacte de lo question en analysant ses concepts majeurs.

On découvrira alors les directions dans lesquelles il faudra s'engager pour traiter le su/et de manière précise et exhaustive.

C:lui qui veut la paix, c'est l'État en tant qu'institution politique.

Les dirigeants de l'Etat ont pour rôle de maintenir la paix.

Si l'ensemble des citoyens était gouverné par une partie des citoyens, dirigeant le pays pour le bien de tous, et oubliant par consé­ quent leurs propres intérêts égoïstes, la paix se maintiendrait sans violence.

Cet État serait, selon Rousseau 8 , un État idéal; mais il est utopique.

Il faudrait que tous les citoyens agissent dans le seul but de bien faire leur devoir et oublient leurs intérêts propres 9 , ce qui semble impossible en fait 10 • L'État, s'il veut la paix, doit donc utiliser une certaine violence qui est par conséquent légitime.

Il doit utiliser la loi pour freiner toute violence vis-à-vis de lui-même, pour res­ ter stable 11 , car s'il est trop fragile, ses dirigeants peuvent être «remplacés» par des dirigeants plus forts, n'hésitant pas à employer une force illégale.

1 - C�QB;x! En période de paix, la q�;T­ tion ne se pose g�pQ; 2 - Le premier paragraphe prend bien app�B s�Q des observations q�B pe�^;LX en effet in{rod�BQ; la q�;TXBML .

.Mais il fa�­ drait préciser davantage ce q�B rend cette q�;UXBML importante.

3 - Il est habile de s'interroger d'abord s�Q ces concepts, q�B limitent la q�;TXBML (Le s�D;X n'est pas : « Q�;TX 9; q�; la paix ? » ).

Mais le concept « essentiel » est to�X de même cel�B de paix.

4 - Attention.

On ne pe�X donner a� mot obligation le sens de nécessité : c'est �L; confusion banale, mais philosophiq�;­ ment grave.

Obligation et devoir ne s'opposent pas ( cf.

« Il fa�X respecter a�XQi»).

Mais à ces de�_ concepts s'oppose cel�B de nécessité, q�B excl�X l'idée de libre choix (cf.

« Il fa�X manger po�Q vivre » ).

5 - L'expression n'est pas très he�Q;se.

6 - Indéfini pl�XsX q�BL. »

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