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Sujet: Être libre, est-ce être responsable de ses actes?

Publié le 18/06/2020

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« La notion de liberté pose un problème logique: pour pouvoir«faire ce que l'on veut», il faut pouvoir prévoir les conséquences de ses actes (pour que «ce que je fais» produise effectivement «ce que je veux»); il faut donc s'inscrire dans une chaîne causale où certaines causes produisent inévitablement certains effets (sinon, je ne peux rien prévoir, tout est aléatoire) ; mais si je m'inscris dans une telle chaîne causale, mon propre désir, «ce que je veux», est lui-même déterminé par des causes: il n'est donc pas libre. Si la liberté consiste à échapper à toute détermination, elle doit donc être quelque chose de quasi miraculeux. Est-ce possible? Mais si la liberté n'est pas possible comment expliquer le sentiment du libre arbitre? La notion de liberté absolue nous entraîne dans un cercle: la liberté absolue consiste à échapper à toute contrainte; mais échapper à toute contrainte suppose d'échapper à toute forme d'être, car être c'est toujours être pris dans un ensemble de déterminations. Pour échapper à toute contrainte il faut donc être mort. Mais être mort est la contrainte suprême puisque alors, on ne peut plus rien faire (ni même vouloir faire).D30 ...»

« Définitio n élémentaire La liberté c'est pouvoir faire ce que l'on veut.

Étymologie Du latin liber, «libre».

Distinctions -La liberté s'oppose à la contrainte: l'obstacle extérieur, mais aussi la loi natu­ relle, la nécessité.

La contrainte est ce qui crée la non-correspondance entre notre vouloir et notre pouvoir. - La liberté s'oppose aussi à l'aliénation qui n'est pas la simple contrainte exté­ rieure mais plutôt une contrainte intérieure: le sujet veut lui-même ce qui cause la perte de sa liberté (par exemple, l'esclave qui ne veut pas sortir de sa prison, parce qu'il y trouve un certain confort). - La liberté s'oppose, en principe, à la notion de détermination : si je suis déter­ miné à agir par quelque chose d'autre que moi, je ne suis pas libre. Problèmes / paradoxes - La notion de liberté pose un problème logique: pour pouvoir« faire ce que l'on veut», il faut pouvoir prévoir les conséquences de ses actes (pour que« ce que je fais» produise effectivement « ce que je veux»); il faut donc s'inscrire dans une chaîne causale où certaines causes produisent inévitablement certains effets (sinon, je ne peux rien prévoir, tout est aléatoire) ; mais si je m'inscris dans une telle chaîne causale, mon propre désir, « ce que je veux», est lui-même déterminé par des causes: il n'est donc pas libre. - Si la liberté consiste à échapper à toute détermination, elle doit donc être quelque chose de quasi miraculeux.

Est-ce possible? Mais si la liberté n'est pas possible comment expliquer le sentiment du libre arbitre? - La notion de liberté absolue nous entraîne dans un cercle: la liberté absolue consiste à échapper à toute contrainte; mais échapper à toute contrainte sup­ pose d'échapper à toute forme d'être, car être c'est toujours être pris dans un ensemble de déterminations.

Pour échapper à toute contrainte il faut donc être mort.

Mais être mort est la contrainte suprême puisque alors, on ne peut plus rien faire (ni même vouloir faire).

Le summum de la liberté est donc le summum de la contrainte [voir dissertation n° 1].

- Dès lors il faut se demander si être libre c'est bien échapper à toute contrainte. ■. »

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