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Sujet de dissertation : LA FORET FRANÇAISE DEPUIS COLBERT, UN ESPACE EXPLOITE, CONVOITE, PROTÉGÉ

Publié le 25/01/2021

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« Sujet de dissertation : LA FORET FRANÇAISE DEPUIS COLBERT, UN ESPACE EXPLOITE, CONVOITE, PROTÉGÉ I° La forêt française sous l’Ancien Régime Rappel : les sociétés ne se préoccupent pas alors de protéger la nature et l’environnement.

Il arrive que les pouvoirs prennent des mesures destinées à préserver ou à encadrer l’usage d’une ressource, mais cela ne relève pas de considérations écologiques. A- La forêt assouvit « les différents besoins des hommes » : elle est en effet un lieu de cueillette, de ramassage du bois de chauffage, mais aussi un espace dans lequel les paysans envoient volontiers paître une partie de leur bétail, en raison de l’insuffisance des prés dans l’économie agricole de l’Ancien Régime.

Les porcs, par exemple, sont envoyés à la glandée.

Enfin, Louis XIV insiste sur l’importance de la chasse, activité vouée aussi bien à l’alimentation humaine qu’à la démonstration de la puissance sociale ; qui constitue par excellence une activité nobiliaire et royale. B -Louis XIV veut fournir à la marine de guerre les ressources en bois dont elle a besoin .

En 1669, sur les conseils de son ministre Colbert, qui était à la fois en charge des finances et de la marine, Louis XIV promulgua l’ordonnance des eaux et forêts , qui entendait remédier au mauvais état général de la forêt française.

Le but était de fournir à la construction de la flotte française tout le bois nécessaire, à l’époque où Louis XIV entendait imposer son hégémonie à l’Europe.

Cela supposait qu’il puisse rivaliser avec les grandes puissances navales de son temps (l’Angleterre et les Provinces Unies), développer les échanges avec le Nouveau Monde, toutes choses qui, dans le cadre du mercantilisme, devaient contribuer à asseoir la puissance de la France en Europe.

Texte volumineux et ambitieux, l’ordonnance des eaux et forêts fixait des règles pour l’exploitation de ces dernières, notamment pour l’abattage du bois, et mettait en place une administration complexe visant à les faire respecter.

Ceci participe à la consolidation du pouvoir monarchique et l’encadrement du royaume. II° La forêt et la « Révolution industrielle » : A-Une rupture : avec les Lumières s’impose l’idée que le progrès humain suppose un asservissement de la nature .

Il faut maîtriser et l’exploiter au bénéfice des humains, pour contribuer à leur bonheur et faire reculer la misère.

Au temps de l’industrialisation, les pouvoirs publics prennent des mesures destinées à faciliter l’exploitation de l’environnement.

À partir du milieu du XIXe siècle, on relève que le recul de la forêt s’arrête et même que la surface qu’elle occupe augmente, sans que pour autant la surface agricole utile ne diminue.

Il faut rapporter cette évolution aux entreprises de reforestation qui furent conduites à partir de cette époque. B- Le Second Empire fut une étape importante dans l’histoire de la forêt française, car Napoléon III engagea une ambitieuse politique de reboisement (recréation de forêts qui avaient été détruites) ou d’afforestation (le terme désigne la création d’une forêt sur une terre vierge d’arbres, constituée de friches .

Il fit ainsi voter en 1 0 une loi sur la restauration des terrains en montagne.

Il fut aussi à l’origine de la création de la forêt des Landes.

Au milieu du XIXe siècle, la région était essentiellement une zone humide et insalubre, occupée par des éleveurs de moutons.

Les zones forestières, sans être inexistantes, étaient rares et concentrées sur le littoral (cf.

carte de 1859).

En 1857, Napoléon III fit voter une loi pour transformer toute la région en une grande forêt de pins maritimes ; on en mesure le résultat sur la carte de 1900.

Il s’agit d’une forêt artificielle, visant à la fois à assainir la région mais aussi à fournir du bois à l’industrie française.. »

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