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Sujet de bac

Publié le 23/05/2020

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« FRANÇAIS Le candidat traitera l’un des trois sujets DUREE : 04H00 SERIE : A/C/D PREMIER SUJET : RESUME DU TEXTE ARGUMENTATIF LES DIRIGEANTS DANS LES GUERRES Le rôle des dirigeants dans les guerres a donné lieu à plus de controverse que celui des combattants.

C’est un des problèmes les plus discutés de la sociologie que de savoir si les dirigeants ne font que suivre les impulsions et les désirs diffusés des masses ou si, au contraire, ils imposent effectivement à celles-ci des vues originales. Une première distinction s’impose : c’est celle entre la classe dirigeante et les élites. La première exerce un pouvoir de fait mais elle ne possède pas nécessairement de supériorité intellectuelle ni technique sur la masse.

C’est pourquoi, d’ailleurs, la masse se reconnaît plus volontiers dans ses dirigeants que dans son élite.

Au contraire l’élite diffère de la masse.

Elle est composée des hommes qui possèdent des connaissances plus vastes, qui sont doués d’un esprit inventif et d’une activité supérieure à la moyenne mais qui le plus souvent n’exercent aucun pouvoir.

Cette distinction, qui a été posée de la façon la plus claire par Saint-Simon, permet de croire que les dirigeants suivent en général la mentalité ambiante plutôt qu’ils ne la précèdent, ou bien ils la modifient.

Il est incroyable, disait Tolstof, que si une nation entière est pacifique, il suffira du caprice d’un chef ou d’une petite minorité pour l’entraîner véritablement dans une guerre.

Cela était concevable, à la rigueur, à l’époque des guerres dynastiques lorsque les princes combattaient avec de petites armées de mercenaires, mais la forme élargie des conflits contemporains exige la participation cordiale, sinon enthousiaste, de l’ensemble de la nation. On peut admettre aussi que les dirigeants ne sont jamais la cause absolue d’un conflit mais que, toujours, ils font que répondre au vœu secret de leur peuple.

Certes, lorsque les choses tournent mal, les dirigeants peuvent servir de bouc émissaire à la culpabilité collective.

Ainsi, de nos jours, le désaveu tardif d’Hitler et de Mussolini.

Mais l’histoire nous montre aussi que des chefs d’état, individuellement pacifistes et qui ont résisté aux impulsions belliqueuses ambiantes en ont été durement punis : les réticences de Louis XVI dans la guerre de l’indépendance américaine marquent le début de son impopularité ; de même le pacifisme de Louis Philippe lors de la tension avec la Prusse.

Pour l’homme d’état, la guerre est d’abord la solution de facilité.

Lorsque la situation intérieure s’embrouille et s’envenime, rien de tel que de déclarer une guerre pour l’éclaircir. La guerre dispense de rechercher de laborieux compromis, d’équilibre des intérêts divergents. On pourrait paradoxalement dire que la guerre est la fin des querelles : on se bat souvent par horreur de la discussion. La guerre est le repos des gouvernements.

Même lorsqu’ils sont démocratiques, elle leur permet d’imposer le silence, la soumission, l’obéissance passive, des privations multiples 1. »

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