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Suisse (2000-2001) : Nouveau "non" à l'adhésion à l'UE

Publié le 27/09/2020

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« Suisse (2000-2001) : Nouveau "non" à l'adhésion à l'UE Deux consultations importantes ont marqué la vie politique suisse en 2000-2001. Toutes deux concernaient la politique d'intégration européenne du pays.

La première a vu 67,2 % des votants accepter, le 21 mai 2000, une série de sept accords réglant les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE).

Ces accords ont représenté le plus important rapprochement entre la Suisse et l'UE depuis l'accord de libre-échange de 1972.

Lors de la seconde, qui s'est tenue le 4 mars 2001, 77 % des votants ont rejeté une initiative populaire qui demandait que le Conseil fédéral (gouvernement) entame immédiatement des négociations d'adhésion à l'UE.

Ce "non" retentissant a refroidi les partisans de l'adhésion et une majorité d'observateurs s'entendaient à considérer qu'il faudrait une dizaine d'années avant qu'une nouvelle consultation ait lieu sur le sujet.

Cela n'empêchera pas la question européenne de continuer à agiter les esprits.

Les milieux bancaires suisses se préparaient en effet déjà au bras de fer devant les opposer aux négociateurs de Bruxelles sur la question du secret bancaire.

Lors du sommet de Feira (Portugal, 18-20 juin 2000), les Quinze se sont en effet entendus sur un compromis fiscal pour la levée du secret bancaire au sein de l'UE. Lors du traditionnel sommet économique de Davos, réunissant chaque année les plus puissantes figures du monde politique et économique mondial, les autorités ont littéralement verrouillé la station grisonne afin de tenir à distance les manifestants antimondialisation.

Ces derniers se sont repliés sur Zurich, capitale économique du pays, où ont eu lieu des manifestations violentes. Si la population continue à bénéficier d'un niveau de vie élevé, d'un chômage quasi inexistant (2,6 %), certains fleurons économiques du pays ont traversé des passes difficiles.

Ainsi la compagnie aérienne Swissair a-t-elle annoncé, au printemps 2000, le plus lourd déficit de son histoire.

Son patron, Philippe Brügisser, a été contraint à la démission, bientôt suivi de l'ensemble du conseil d'administration à l'exception de Mario Corti, responsable financier de la compagnie Nestlé, qui a pris les rênes de l'entreprise de transport aérien. Sur le plan politique, l'année 2000 a été marquée par le départ d'Adolf Ogi (Union démocratique du centre - UDC -, droite conservatrice) du Conseil fédéral (gouvernement), qui, tout en ayant assuré la fonction de président de la Confédération en 2000, dirigeait le département de la Défense.

Il a été remplacé par un autre membre de l'UDC, Samuel Schmid.

Très populaire, S.

Ogi n'a toutefois pas quitté la scène politique, puisque le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, l'a nommé représentant pour les questions touchant au sport. Des personnalités plus marquées à droite que leurs prédécesseurs ont été élues à la présidence du Parti radical et du Parti démocrate chrétien (droite modérée). Les socialistes ont également élu à leur tête une nouvelle présidente issue de son aile modérée.

Des quatres partis représentés au gouvernement, seule l'UDC a conservé sa direction ; n'ayant cessé de renforcer sa position au cours des années précédentes, elle a pu bénéficier d'une plus grande stabilité. Les succès politiques de la droite conservatrice n'ont pas empêché l'éclosion parallèle d'une mouvance d'extrême droite, n'hésitant plus à se manifester. »

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