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Suisse (1997-1998)

Publié le 27/09/2020

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« Suisse (1997-1998) Les années 1997 et 1998 resteront celles des remises en cause et des " bouleversements " pour une Suisse qui peine parfois à trouver ses marques comme le montre sa politique hésitante envers l'intégration européenne.

Maintes fois pronostiquée, la démission de Jean-Pascal Delamuraz a eu lieu le 14 janvier 1998.

Malade, le ministre de l'Économie a été contraint de jeter l'éponge à soixante et un ans, le 14 janvier 1998, après quatorze années passées au gouvernement à la tête du ministère de la Défense, de 1984 à 1986, puis à l'Économie publique.

Il restera dans l'histoire comme un infatigable combattant de la cause européenne, même s'il n'est pas parvenu à convaincre ses concitoyens d'adhérer à l'Espace économique européen (EEE).

Son bilan a suscité une controverse entre ceux qui prétendent qu'il a mal géré la crise et ceux qui soulignent qu'il a contribué à libéraliser l'économie tout en rappelant à cette dernière ses responsabilités sociales.

Pour lui succéder, les parlementaires ont choisi un radical valaisan, Pascal Couchepin, élu le 11 mars. L'année 1997 aura été celle des fusions d'entreprises.

La plus spectaculaire a été celle de la Société de banque suisse (SBS) et de l'Union de banques suisses (UBS) pour créer la nouvelle United Bank of Switzerland, devenue au printemps 1998 le deuxième groupe bancaire mondial.

En Suisse romande, le prestigieux Journal de Genève et la Gazette de Lausanne s'est éteint le 28 février 1998.

La veille, son jeune concurrent sur le marché, le Nouveau Quotidien, avait connu le même sort.

La relève est assurée depuis le 18 mars par Le Temps, né de la fusion des deux précédents. Les nombreuses suppressions d'emplois qui ont découlé de ces concentrations ont contribué à radicaliser le climat politique.

Le pays reste malgré tout attaché au consensus social, comme l'ont démontré les résultats d'une table ronde début 1998.

Convoquée par le ministre des Finances, Kaspar Villiger, elle réunissait les principaux partis politiques et partenaires sociaux du pays.

Ils sont convenus d'un programme destiné à assainir les finances publiques. Sur le front de l'emploi, la Suisse, à l'instar d'autres pays européens, a vu poindre une éclaircie.

Après avoir franchi, début 1997, la barre des 200 000 chômeurs, la courbe a fléchi.

En novembre 1997, le pays comptait encore 176 000 chômeurs.

Fin mai 1998, on enregistrait quelque 142 000 chômeurs, soit 3,9 % de la population active, record inégalé depuis cinq ans.

Toutefois, le nombre des chômeurs en fin de droits a augmenté. Alors que les préparatifs pour l'introduction de l'euro allaient bon train, la Suisse, qui a fêté en 1998 le 150e anniversaire de l'État fédéral, a poursuivi ses négociations avec l'Union européenne (UE) pour obtenir une série d'accords sectoriels.

La principale pierre d'achoppement était la question des transports. Certains pays de l'UE ont refusé d'agréer une taxe que les Suisses souhaitent faire payer aux camions en transit sur leur territoire, politique destinée à encourager le transport ferroviaire des marchandises.

Si le gouvernement souhaite toujours adhérer à terme à l'UE, il se refuse encore à dégeler la demande d'adhésion aux Quinze. Les Suisses ont par ailleurs poursuivi la relecture de leur passé, travail parfois douloureux, l'attitude des banques et du gouvernement n'ayant pas. »

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