Suis je le maître de mes pensées ?

« Communément on fait un amalgame entre la pensée et la réflexion.

En effet la pensée représente un ensemble de phénomènes qui se produisent au contactde la réalité.

Tandis que la réflexion représente l'acte de revenir sur sa pensée, de la corriger, de l'évaluer.

On convient donc que la pensée intervient avantla réflexion et donc que les pensées sont la source de celle-ci.Pourtant les pensées n'ont rien de concret, ce sont des objets complètement métaphys ique donc on ne peut pas les évaluer en tant que matière et doncprévoir leur action pour essayer de les maitriser.Ceci nous pousse donc à nous demander: Est ce que l'on a conscience de nos pensées?De plus, les pensées ne sont-elles pas les manifestations de nôtre conscience? Et si cela se révélait comme vrai a-t-on cons cience de nôtre propreconscience? La conscience ne se révèle-t-elle pas à la limite de nos connais sances?Mais les pensées sont aussi séparées des actions du corps, ne nous permettent elles pas dès lors d'évaluer nos ac tions futures et donc ne sommes nouspas conscient de nos pensées à travers nos actes? On peut alors examiner notre environnement qui nous fait prendre conscience de nos pensées? Et doncne sommes nous pas simplement le reflet de ce qui nous entoure et donc de nos pensées?Finalement pour que nos pensées nous appartiennent ne faut-il pas nous remettre en question et nous questionner sur ce que nous sommes réellement? O uencore ne devrions nous pas utiliser autrui comme support pour avoir un panorama de nos pensées? Nous pourrions alors à travers le travail façonner nôtreenvironnement et inévitablement ce que nous sommes pour maitriser nos pensées. On va d'abord voir que nous ne sommes pas conscient de nos pens ées ce qui nous enlève le pouvoir de maitriser celles-ciNous ne pouvons pas avoir conscience de nos pensées puisque les pensées sont des manifestations de nôtre consc ience.

Lorsqu'on voit un objet, on prendconscience de celui ci.

On l'évalue, le critique et l'observe mentalement.

Tout ceci fait parti du processus de la pensée, on crée des pensées par rapport ànotre conscience.

Ainsi ce n'est seulement qu'après avoir pris conscience de quelque chose qu'apparaissent les pensées.

Et après avoir réfléchi sur cespensées que l'on prend consc ience de celle ci.

Prenons l'exemple de l'enfant qui pense à un bonbon, il n'y aurait pas pensé s'il n'avait pas eu conscience del'existence des bonbons.

Donc l'objet de ses pensées doit être connu on n'invente pas des pensées.

C e sont les limites de la conscience de l'Homme.

On adonc conscience de nos pensées une fois qu'elles sont crées et on ne les maitrise donc pas totalement.

O n peut les critiquer certes mais pas agir dessus.Ceci viens du fait que pour prendre conscience de ses pensées à la source il faut avoir conscience de notre conscience.

Et donc il faut faire appel à notreconnaissance de nous même.

La connaissance profonde et pas superficiel qui si l'on en croit Descartes ne peut être obtenue seulement grâce au douteradicale.

M ais on ne peut douter de tout c'est ce qui fait que prendre conscience de sa conscience est impossible car c'est un amas de connaissances limitépar l'imagination.

O n ne peut donc pas prendre c onscience de nos pensées si l'on a pas conscience ce qui l'a produit.

C e serait comme essayer de modifierune production de ballons sans connaitre le fonctionnement de la machine qui les produit.

De ce faite il faut des vérités inébranlables, qui vont au delà dessens et du jugement humain.

Il faut savoir l'essence même de notre conscience et de ce qui la compose.

P our cela il faut construire une base deconnaissances vrai dans tout les cas qui ne sont pas subjective mais objective.

Ou les sentiments humains n'influent pas sur le résultat.

Et donc qui ne fontpas appel à une interprétation mais juste l'essence même des objets que l'on étudie.

Il ne faut donc pas se dire en tant que scientifique que telle fleur estplus belle que l'autre, il faut essayer de tirer l'essence même de ce qu'est une fleur en se posant toujours le doute de sa nature réelle.

O r il est impossiblepour l'homme d'aller plus loin que sa conscience lui permet et cela laisse toujours une part à l'interprétation car l'homme est imparfait.

A insi nous nepouvont prendre conscience de notre conscience à cause des limites de celle-ci et nous ne pouvont donc pas maitriser nos pensées car on ne maitrise pasl'appareil qui les produits. On va montrer maintenant que cette conscience de nos pensées est un facteur important pour maitriser l'impact de nos pens ées.On peut parfois essayer de maitriser nos pensées car elles ne sont pas physiques mais métaphysique.

Elles se séparent des actions du corps elles sontdonc un précurseur a nos actions.

Elles nous permettent donc d'évaluer l'impact futur de nos actes et sont donc modifiable pour arriver au résultat attendu.Prenons l'exemple d'un enfant qui veut un jouet, il va tout d'abord penser que le chemin le plus simple pour l'avoir c'est de le prendre au magasin et departir.

Puis après avoir évalué cette pensée il réfléchi au c onséquence que cet acte aura et se dit que c'est du vol et que cela peut lui attirer des ennuis.

Ilmodifie donc sa pensée initiale pour arriver à son choix final, je vais rester sage pour que mes parents me l'achètent.

Finalement après avoir évalué cettepensée, il va la transformer en acte.

On maitrise donc nos actes parce que l'on peut prévoir les conséquences probables de ceux-ci et l'on peut alorsmodifier nos pensées grâce à la réflexion ce qui relève d'une certaine maitrise que l'on acquiert au gré des conventions sociales que l'on apprend et doncdes connaissances que l'on a.On peut par ailleurs maitriser notre conscience grâce à la maitrise de notre environnement puisque les pensées sont le reflet de ce qui nous entoure.

Ellesnaissent de la cons cience de l'environnement qui nous entoure.

Donc reprenons l'exemple de l'enfant qui veut un jouet.

On peut penser que si cet enfantn'avait pas vu ce jouet dans une vitrine, il ne l'aurait pas voulu.

O n peut dès lors se dire qu'il n'y aurait même pas pensé vu qu'il ignorait l'existence de cetobjet pour lequel son intérêt est si grand.

Il n'aurait donc pas pensé aux solutions pour l'obtenir.

A insi l'environnement à influencé ses pensées.

C'est leprincipe de la publicité qui grâce à des arguments de ventes qui répondent à un besoin créent une pensée.

Laquelle germe dans l'esprit du futur client etengendre d'autres pensées qui aident à peser le pour et le contre.

A insi la publicité permet d'attirer un sujet vers un objet qui répond à ses besoins.

Et ainsijoue un rôle dans son environnement pour influencer ses pensées et le rendre plutôt prompt à acquérir l'objet en question.

La maitrise de notreenvironnement permet de maitriser dans une certaine mesure nos pensées grâce à la conscience de ce qui nous entoure. Nous allons tenter de comprendre comment prendre conscience de la source de nos pensées pour peut être les maitriserPour maitriser complètement ses pens ées, il faut d'une part maitriser totalement son environnement dans le but de ne pas créer de pensées anonymes donton aurait pas conscience.

Il faut pour c ela travailler, car le travail correspond à façonner son environnement et donc maitriser ses pensées.

Le travail vanous permettre de prendre conscience de ce qui nous entoure et nous apporter des connaissances sur notre environnement.

M ais la maitrise de nospensées se fait que lorsque le travail est terminé et que l'environnement correspond totalement à ce que nous voulons penser.

Mais tant que notreenvironnement n'est pas totalement maitriser des pensées furtives et dont on a pas conscience peuvent s'infiltrer dans notre esprit ce qui rendraitimparfaite la maitrise de nos pensées et donc une non maitrise.

Il faut donc faire en sorte d'être conscient de tout notre environnement pour être conscientde nos pensées.On doit d'autre part se remettre totalement en question dans le but de se connaitre et que ces connaissances soient des vérités.

Sans connaiss ances desoi on ne peut pas savoir ce que nous sommes réellement et ainsi maitriser cette machine qu'es t notre conscience et qui produit des pensées.

Il faut doncse construire un patrimoine de connaissances irréfutable et c'est pour cela qu'il faut se remettre constamment en question.

C ar on ne peut qu'approcher lavérité et l'on ne peut savoir que certaines vérités accessibles à l'homme par un travail sur lui même important.

Il est donc essentiel de faire appel au douteradical que Descartes décrit comme étant la solution pour trouver des vérités.

On ne peut se connaitre totalement sans passer par le regard d'autruipuisqu'on se construit à partir du regard des autres.

Nous sommes un peu ce que nous donnons comme impression à l'autre et c'est en utilisant autruicomme support que l'on peut arriver à entrevoir certaines vérités sur ce que l'on est vraiment. On peut conclure que d'une part les pensées sont des manifestations de consciences, ce sont donc des manifestations brutes et métaphysiques de nosfutures actions.

Elle nous sont accessibles que part la conscience de notre propre conscience.

A insi il faut exploiter des vérités qui ne sont accessible quepar le doute.

D'autre part les pensées sont différentes des actions du corps elles sont donc évaluables et critiquables.

A insi on peut faire évoluer nospensées une fois que l'on en a conscience.

Et cette conscience ne s'acquiert que par le travail qui nous permet de façonner notre environnement dansl'espoir de maitriser nos pens ées.

De cela on peut conclure que nous ne pouvons pas maitriser nos pensées car nous ne maitrisons pas totalement notreenvironnement et nous ne nous connaissons pas entièrement.

Nous pouvons tout de même influer sur nos pensées et les évaluer.

Nous avons doncconscience de nos pensées après qu'elles soient apparuesEt puisque pour maitriser nos pensées il faut maitriser notre environnement totalement et pouvoir développer des vérités sur nous même.

C e n'est quecomme cela que nous serons maitre de nos pensées.. »