L’éducation suppose-t-elle un maître ?

« DEGLISE-FAVRE Eve T°B Question de réflexion : L’éducation suppose-t-elle un maître ? « Les lois et les morales sont essentiellement éducatrices, et par cela même provisoire.

Toute éducation bien entendue tend à pouvoir se passer d'elles.

Toute éducation tend à se nier d'elle- même.

Les lois et les morales sont pour l'état d'enfance : l'éducation est une émancipation.

» Gide L’éducation du latin ex-ducere, guider, conduire hors.

Nous allons nous interroger sur l’importance du maître dans l’éducation. L'éducation est une action qui développe un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles et scientifiques.

Elle est considérée comme essentielle pour atteindre un niveau culturel idéal.

L'éducation permet de diffuser la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l'intégration sociale personnelle entre les générations.

L'éducation des enfants et des jeunes n'est pas seulement basée sur la famille, l'école et la société, mais aussi sur la lecture personnelle et l'utilisation de médias tels que la télévision ou Internet.

Ce n’a pas toujours été le cas, en effet lorsque les médias n’existaient pas l’éducation ce sont les organisations d'enseignement et d’éducation qui ont monopolisé la religion, de sorte que la religion soit transmise de génération en génération, ou les « grands sages » des villages… En France, inspirée par les Lumières au XVIIIe siècle, l'éducation a commencé avec la libération de la religion et la révolution, et a permis à l'État d'assumer progressivement toutes les responsabilités en matière d'éducation au XIXe siècle.

Devenu publique laïc et gratuit.

Aujourd'hui, il semble y avoir un problème avec l’éducation des enfants.

De nombreuses personnes se plaignent que les enfants sont mal élevés, qu'ils sont impolis, fainéants, la liste est longue.

Ce n'est pas seulement un phénomène dont souffre un pays, mais qui prévaut également dans les pays civilisés où le développement de la qualité de vie est crucial.

Le nom de ce phénomène social porte évidemment la raison principale de son développement, c'est-à-dire que c'est la socialisation du peuple qui a produit ce processus.

Tout transfert de « savoir » semble signifier le transfert de valeur, qui fondent ce type de « connaissance ».

La « transmission » de la valeur est toujours l'imposition de la valeur en dernier recours.

Chaque enseignant, qu'il le veuille ou non, est un maître de la morale.

L'enseignement des mathématiques est constamment contraint d'adhérer à une manière de penser particulière telle qu'elle est valorisée. L'enseignant est responsable de la responsabilité morale.

Tant qu'il ne traite qu'avec des étudiants qui ont des idées morales et culturelles profondes sur leurs études, peut-être parvient-il à faire semblant de l'ignorer.

L'autorité morale sur laquelle repose la fonction de l'enseignant est combinée à une autre forme de «retenue».

Tout apprentissage nécessite des efforts inlassables et des matières formelles.

Certains enfants, les « bons élèves », sont préparés aux contraintes scolai res par leur éducation familiale.

D’autres le sont beaucoup moins.

Du point de vue de la vie collective et des besoins d’apprentissage, les capacités d’éducation de nombreuses familles sont insuffisantes pour leur permettre de donner à leurs enfants la maîtrise de soi requise par les normes scolaires.

L'éducation précoce exige que les enfants aient une forte capacité de maîtrise de soi, ce qui n’est pas évident et qui peut être fortement contraignant.

De plus les activités de l'école élémentaire commencent dès le premier apprentissage de la lecture, écriture, comptage ont besoin d'un «contrôle interne», c'est-à-dire du contrôle de l'activité mentale elle-même.

Cette capacité de réflexion peut être acquise par certaines méthodes spécifiques requises par la famille, en particulier par des exigences insatisfaisantes de normalisation externe du comportement et de la parole, et ces exigences impliquent plus que l'apparence de conformité.. »