Suède (1996-1997)
Publié le 24/09/2020
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Suède (1996-1997)
De retour au pouvoir à l'automne 1994, les sociaux-démocrates ont mené sous la
direction de Göran Persson, Premier ministre depuis le 22 mars 1996, une
politique très rigoureuse qui a commencé à porter ses fruits en 1997.
Le déficit
des finances publiques, l'un des plus élevés de l'Union européenne en 1994 (13,4
% du PIB), devait atteindre 4 % du PIB en 1996, et le projet de budget présenté
par le gouvernement le 15 avril 1997 pour 1997-1998 - qui devait être adopté en
juin avec le soutien du Parti du centre (ex-agrarien) - était en équilibre.
Si
la dette publique devait encore atteindre 83 % du PIB en 1997, la Suède a
enregistré en 1996 le plus bas taux d'inflation de l'Union (0,4 %).
Après avoir
subi les effets de coupes budgétaires, les Suédois se sont vu promettre la fin
de cette politique au profit d'une volonté affichée de lutte contre le chômage
(10,6 % de la population active en fin 1996 contre 9,6 % en 1995) avec des
mesures en faveur de la retraite anticipée, de l'emploi public et de la
formation professionnelle.
L'activité et les investissements (+ 7 %) se sont ralentis au cours de l'année
1996, la croissance de la production industrielle s'étant limitée à 1,3 % et
celle du PIB à 1,7 %.
En revanche, la consommation des ménages a progressé en
volume (2,1 % contre 0,7 % en 1995).
La balance commerciale s'est améliorée
malgré l'appréciation de la couronne (+ 13 % de mars 1995 à décembre 1996).
Les
négociations salariales ont abouti le 18 mars 1997 à un accord avec plusieurs
organisations syndicales de l'industrie représentant 800 000 salariés - dont la
plus grande, Metall -, prévoyant la création d'un Comité de l'industrie chargé
de veiller à la bonne entente salariale et à des hausses de salaire raisonnables
(+ 6 % en moyenne dans l'industrie en 1996).
La popularité des sociaux-démocrates n'a cessé de diminuer au second semestre
1996 pour ne plus atteindre que 26 % des intentions de vote (selon un sondage
publié en février 1997).
Un compromis entre le Parti du centre, le Parti de gauche (ex-communiste) et les
démocrates-chrétiens (dans l'opposition) et les sociaux-démocrates devait
permettre au Parlement de voter au printemps 1997 la décision d'amorcer le
démantèlement des douze réacteurs nucléaires que possède le pays.
Agissant en
cela en conformité avec les résultats du référendum qui s'était tenu sur le
sujet en mars 1980, le gouvernement de Göran Persson n'en a pas moins été
critiqué de tous bords, par les industriels et le Parti des modérés mais aussi
par la confédération syndicale nationale (Lands Organisasjon, LO).
Membre de
l'Union européenne depuis le 1er janvier 1995, la Suède a décidé, le 3 juin
1997, de ne pas intégrer l'Union économique et monétaire en 1999: le Premier
ministre a pris acte de la profonde division du gouvernement, du Parti
social-démocrate et du pays dans son ensemble.
Seuls le patronat et le secteur
bancaire s'étaient montrés favorables au passage à la monnaie unique dès son
lancement..
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