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Suède (1994-1995)

Publié le 24/09/2020

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« Suède (1994-1995) Appelés à renouveler le Riksdag (Parlement), le 18 septembre 1994, les Suédois ont été beaucoup plus nombreux qu'en 1991 à accorder leurs voix à la gauche - sociaux démocrates (45,4%, +7,6) ou Parti de gauche (ex-communistes, 6,2%, +1,6).

Les élections locales qui se tenaient le même jour ont aussi porté des candidats de gauche à la tête d'une majorité de communes (52% contre 25% auparavant).

Le scrutin législatif a entériné un maintien du Parti conservateur (22,4%, +0,5), un recul du Parti libéral (7,2%, -1,9%) et du Parti du centre (ex-agrarien, 7,7%, -1,4) et un progrès du Parti de l'environnement (5%, +1,6). Après l'échec d'une stratégie de rapprochement avec les centristes, le social-démocrate Ingvar Carlsson a formé, le 6 octobre 1994, un gouvernement minoritaire et monocolore. Le Premier ministre et son prédécesseur conservateur Carl Bildt se sont alliés pour défendre la cause européenne, gagnée de justesse à l'issue du référendum du 13 novembre 1994 sur l'adhésion à l'Union européenne (52,2% de "oui").

Pour les électeurs hostiles, nombreux dans les rangs sociaux-démocrates, l'Union représentait une menace pour la protection de l'environnement (les normes nationales étant beaucoup plus exigeantes que les normes européennes), la souveraineté nationale et l'indépendance économique.

Le gouvernement s'est montré favorable à l'élargissement et à l'approfondissement de l'Union.

Il entendait aussi y promouvoir les préoccupations chères aux Suédois: démocratie, écologie, égalité des sexes et défense indépendante. Les grandes entreprises exportatrices ont affiché des bénéfices records en 1994, tandis que certains indicateurs économiques s'amélioraient: le taux de croissance a atteint 2,1% (contre -2,7% en 1993), les exportations ont augmenté de 13,8% et les investissements (-0,4%, contre -17,6%) - surtout industriels (+27,7%) - ont repris.

La balance commerciale (70,1 milliards de couronnes) et la balance des paiements (7,5 milliards, contre -31,3) ont enregistré des soldes positifs.

L'inflation a baissé (2,5%, contre 4,7% en 1993), mais la couronne, flottante depuis novembre 1992, a continué de se déprécier (-5,5% de 1993 à 1995) et les taux d'intérêt de monter (10%).

Surtout, la dette externe a atteint, à la fin de 1994, 1 300 milliards de couronnes (86% du PNB) et le déficit budgétaire, 181 milliards (10,4% du PNB, contre 13,4% en 1993). Le gouvernement a opté pour une politique d'austérité entamant un peu plus le "modèle suédois".

Le 2 novembre 1994, il élaborait un programme d'assainissement des finances publiques (56 milliards sur quatre ans) par une pression fiscale accrue (sur les hauts salaires, le capital, et la propriété), une désindexation des retraites et des aides aux étudiants sur les prix.

Le 5 avril 1995, il obtenait le soutien du Parti du centre sur les coupes budgétaires (22 milliards de couronnes), affectant notamment les allocations familiales et de logement, sur la réduction des taux d'indemnisation de sécurité sociale (de 80% à 75%), sur le plafonnement des dépenses des collectivités locales et la relance de la demande par une baisse de 21% à 12% du taux de la TVA. Pour tenter de diminuer le taux de chômage (7,4%, +5% en formation ou emplois précaires), un allégement des charges patronales, réservé aux entreprises de moins de 500 salariés et qui devait favoriser l'embauche des chômeurs de longue durée, a été annoncé le 6 février 1995.. »

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