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Suède (1987-1988)

Publié le 24/09/2020

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« Suède (1987-1988) En Suède, en 1987 la croissance du PNB a été soutenue (2,5%) et supérieure à celle de 1986.

Après avoir régressé de 1976 à 1983, le pouvoir d'achat a continué d'augmenter (2,5%).

La résorption du déficit budgétaire s'est poursuivie (0,9% du PNB) et le taux de chômage s'est maintenu à 1,9% (contre 8% en moyenne dans les pays de l'OCDE).

Depuis 1986, l'industrie suédoise a profité de la dépréciation de la couronne, partiellement liée au dollar.

Dans l'industrie, production et investissements ont enregistré une progression sensible (3,2 et 14,8%).

Rachats d'entreprises étrangères et fusions ont témoigné de la puissance internationale du capitalisme suédois - qui bénéficie d'un système fiscal favorable.

En 1987, la Bourse de Stockholm a représenté la moitié environ de la capitalisation du marché de Paris. Les déséquilibres de l'économie sont toutefois restés menaçants ; l'investissement brut global s'est montré insuffisant (+5,8%).

Les effets de la conjoncture extérieure, qui était favorable à la Suède en 1986, se sont atténués.

En raison d'un ralentissement de l'expansion des marchés d'exportation et d'une augmentation des importations (+4,9% en volume), l'excédent commercial s'est réduit (21,8 milliards de couronnes) et la balance des paiements a accusé un déficit de 4,8 milliards de couronnes. La hausse des salaires (+6,5% -7% en 1987 pour le salaire horaire) et des prix (4,2% malgré leur blocage pendant les six premiers mois de l'année), plus rapide en Suède que dans la plupart des autres pays, a contribué à fragiliser à la fois la compétitivité et le plein emploi.

L'accord intervenu le 8 février 1988 entre la Fédération des industries mécaniques et le Syndicats des cadres et techniciens de l'industrie a semblé renverser la tendance: l'augmentation obtenue (2,8%), qui n'a pas satisfait les revendications initiales du syndicat, n'a pas dépassé la limite (4% nets) fixée par le gouvernement pour l'année 1988. Faisant suite aux grèves du printemps 1987 dans le secteur public, un conflit de trois semaines (40 000 grévistes, lock-out de 100 000 ouvriers) avait précédé cet accord, paralysant l'industrie d'exportation. Deux thèmes, au coeur du congrès du Parti social-démocrate (SAP) qui s'est tenu en septembre 1987, ont alimenté le débat politique.

La réforme de la fiscalité, qui vise non pas des objectifs budgétaires, mais la structure de l'imposition (du système de déductions des intérêts notamment), a été planifiée pour 1990.

La protection de l'environnement a été l'objet de propositions de la part des industriels comme des sociaux-démocrates, inquiets de la montée dans les sondages du Parti de l'environnement (6% des intentions de vote). En politique extérieure, le gouvernement de Ingvar Carlsson a marqué deux points: la reprise du dialogue avec les États-Unis et l'aboutissement, après dix-neuf ans, des négociations avec l'URSS sur le partage des zones économiques en mer Baltique.

Depuis 1982, les sociaux-démocrates ont "réussi" à imposer une austérité relative, non sans être critiqués: l'aile gauche du parti et de la centrale syndicale (Lands Organisasjonen-LO) s'est montrée hostile à une nouvelle réduction du taux d'imposition des plus hauts revenus et à la politique économique suivie.

Au congrès du Parti communiste (VPK) de mai 1987, une forte minorité a contesté la stratégie de soutien à une social-démocratie "libéralisée".

Dans l'attente de l'échéance électorale de septembre 1988, les. »

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