Databac

Strand, Paul - photographes et photographie.

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Strand, Paul - photographes et photographie. Ce document contient 851 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« 1 / 2 Strand, Paul - photographes et photographie. 1 PRÉSENTATION Strand, Paul (1890-1976), photographe américain, l’un des pionniers de la « photographie pure ». 2 LE PÈRE DE LA STRAIGHT PHOTOGRAPHY Strand (Paul), la Femme aveugle Paul Strand, la Femme aveugle, 1916.Library of Congress/Corbis Né à New York, dans une famille originaire de Bohème, Paul Strand se passionne dès son adolescence pour la photographie qu’il étudie aux côtés de Lewis Hine, à l’Ethical Culture School (1907-1909).

À partir de 1913, il rencontre régulièrement Alfred Stieglitz, fondateur du mouvement Photo-Sécession, éditeur de la revue Camera Work et directeur de la galerie d’avant-garde « 291 ».

Paul Strand y réalise sa première exposition individuelle (1916) et participe aux deux derniers numéros de la revue (1917).

S’il adhère un temps au courant pictorialiste, il se tourne simultanément vers l’abstraction (avec l’étude des machines et des objets) et vers un plus grand réalisme où domine son goût pour la nature et les hommes.

Il est ainsi considéré comme le père de la straight photography (« photographie pure »).

De cette période datent des clichés célèbres comme la Barrière blanche (The White Fence, 1915) ou la Femme Aveugle (Blind Woman, 1916). 3 UN CINÉASTE ENGAGÉ Après la Première Guerre mondiale, Paul Strand s’intéresse au cinéma et réalise son premier film, Manhattan (1920), en collaboration avec le peintre et photographe Charles Sheeler.

Il achète sa propre caméra en 1922 et commence à couvrir en tant que cameraman des manifestations sportives et des actualités.

Entre 1925 et 1930, il fait un grand nombre de voyages photographiques aux États-Unis et au Canada, se livrant à une exploration des paysages naturels.

En 1932, il accepte un poste de directeur de la photographie et de la cinématographie au Mexique, auprès du ministère de l’Éducation, un travail engagé politiquement.

Il publie ses clichés d’Amérindiens et de paysages dans Photographies of Mexico (1940).

Avec ses films The Wave (la Vague, 1934) et Native Land (Pays natal, 1942), il offre une vision radicale de la Grande Dépression au Mexique et aux États-Unis.

De retour aux États-Unis, il participe au Nykino Film Collective (1935) et fonde Frontier Films (1937), une société de production de films éducatifs à but non lucratif, qu’il préside jusqu’en 1942. 4 LE RETOUR À LA PHOTOGRAPHIE Paul Strand fait son retour à la photographie en 1943 pour son projet concernant la Nouvelle-Angleterre, Time in New England (1950).

Il s’agit de découvrir la tradition qui se cache derrière l’aspect actuel des paysages, des objets et des hommes.

Le livre — publié en collaboration avec Nancy Newhall, qui organise sa rétrospective au Museum of Modern Art (MoMA) de New York en 1945 — se présente comme une juxtaposition de textes tirés de divers documents historiques et de photographies contemporaines. 4. 1 À la recherche du « village parfait » Dans les années 1950, alors que le gouvernement américain persécute les organisations et personnes présumées subversives (période du maccarthysme), Paul Strand émigre en France.

Il va y passer les vingt-cinq dernières années de sa vie, installé à Orgeval (Yvelines) à partir de 1955.

Cherchant à réaliser la monographie d’un village, il sillonne la France et, faute de trouver la localité idéale, dresse finalement le portrait de tout le pays ; la France de profil est publié en 1952, avec des textes de Claude Roy. Finalement, grâce au cinéaste Cesare Zavattini, Paul Strand découvre le village qu’il cherchait, à Luzzara (en Italie).

Il le photographie de 1952 à 1954 et publie Un Paese (1955), avec un texte du cinéaste.

Pour Tir a’Mhurain, Outer Hebrides (1962), il utilise à nouveau son concept d’un lieu isolé, cette fois aux îles Hébrides.

Il voyage ensuite en Égypte (1959) pour Living Egypt (1969), en Roumanie (1960 et 1967), au Maroc (1962) et au Ghana (1963-1964) ; son périple de 15 000 km dans cette ancienne colonie devenue socialiste donne lieu à la publication de Ghana, an African Portrait (1976). 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles