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STENDHAL [Henry Beyle]

Publié le 06/11/2020

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Il n'en passe pas moins à Civitavecchia l'essentiel de cette dernière et interminable partie de sa vie (18301842). Mais il a vite fait de se« revancher», dit-il, en visitant des amis sûrs et d'esprit libre, en écoutant de la musique, en aimant silencieusement la Bettini, actrice du Théâtre Valle à Rome ; en rêvant. En écrivant, surtout. Au jour de l'an 1840, victime d'une syncope alors qu'il travaille à son dernier grand roman, Lamiel, il tombe dans le feu. L'année suivante, première crise d'apoplexie. Il se remet, essaie en vain de terminer Lamiel ; note, sur une « liasse cousue » (The Last Romance, dite aussi Earline), les vicissitudes d'un amour qui remonte à l'année précédente; reçoit l'article enthousiaste de Balzac sur La Chartreuse de Parme (le premier écho vraiment sensible que ses ouvrages aient suscité). Il lui répond joyeusement; demande un congé; arrive à Paris, fin 1841; ajoute quelques pages à Lamiel et tombe dans la rue, foudroyé par une nouvelle attaque d'apoplexie. Survol de l'oeuvre La véritable carrière littéraire de Stendhal commence après sa mort. Son exécuteur testamentaire Romain Colomb fait rassembler tous les papiers épars (et jusqu'au moindre croquis griffonné, jusqu'à la moindre note). Tout est aujourd'hui à la bibliothèque de Grenoble. La liste de ses très nombreux ouvrages posthumes comprend les romans inachevés Lucien Leuwen et Lamiel; une Vie de Napoléon, inachevée; et enfin les « écrits intimes » : la Vie de Henry Brulard (qui, commencée en 1835, couvre la période d'enfance et d'adolescence), le Journal (qui, commencé en 1801, couvre, depuis cette date, une période de vingt années environ), les Souvenirs d'égotisme (qui, écrits en 1832, couvrent les années parisiennes, 1821-1830); à quoi s'ajoute une très riche Correspondance. Mérimée publie en 1850 sa curieuse plaquette intitulée H.B. [Henri Beyle], à l'éloge de ce confrère qu'il a connu dès 1825, et dont il semble admirer surtout le «personnage», le courage physique et l'indépendance morale : pas un mot, ou presque, sur l'oeuvre. Perfidie? Certainement pas. L'académicien Mérimée pouvait fort bien, du haut de son fauteuil, distribuer quelques hommages sincères à l'oeuvre d'un confrère, mort dans une quasi-obscurité.

« STENDHAL [Henry BEYLE] 1783-1842 Vie 1. Vie.

-2.

Survol de 1'œuvre.

-3.

Cas particulier de «Lamie!».

-Quelques thèmes majeurs: 4.

La femme « égale».

5.

La« chasse au bonheur».

6.

Bon usage des pas­ sions.

-7.

Le. »

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