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STENDHAL: Journal (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Le Journal constitue le document le plus précieux sur Henri Beyle-Stendhal car, à la différence de ses autres œuvresautobiographiques destinées à être rendues publiques, celui-ci est contemporain des événements qu'il retrace etdestiné à l'usage personnel de l'écrivain. Par fragments et sans le moindre fard, Stendhal dévoile de sa vie les aspects sentimentaux et sociaux, tout enexposant ses idées les plus chères. Des pans de vie consignés en notes Le Journal, c'est tout d'abord un témoignage pris sur le vif.

Stendhal y consigne en effet, au fur et à mesure qu'il les expérimente, tous les événements de sa vie, de 1801 à 1819.

Il retrace, sans s'y appesantir outre mesure, lesétapes de sa carrière politique et administrative : ses tentatives pour faire fortune dans le commerce et la banque,ses débuts en tant qu'adjoint provisoire aux commissaires des guerres, puis sa nomination d'auditeur au Conseild'État, sa participation à la campagne d'Italie, jusqu'à son expérience fulgurante d'épicier ! Le style cursif du Journal suit un à un tous ses déplacements : ses passages par la Russie (où il accompagne Napoléon) et par l'Allemagne,ses retours à Paris et surtout ses séjours en Italie, qui comptent parmi les plus belles pages de sa prose.

Viepublique, mais aussi vie privée ; nombre de notations sont consacrées au détail de la cour qu'Henri Beyle (aliasStendhal) fit à Mélanie Guilbert, jeune comédienne, ainsi qu'à d'autres femmes.

Enfin, loin de noter simplement desfaits, Stendhal dévoile ses ambitions de gloire littéraire et de théâtre, son goût pour le monde, le théâtre et lesfemmes. La sincérité la plus totale sous des effets de mascarade Son goût prononcé pour le secret et les risques de voir ses papiers fouillés par la police pontificale ont poussél'écrivain à déployer tout un arsenal de parenthèses, de sous-entendus, de surnoms, de dessins et à multiplier lespassages en langues étrangères.

Il en résulte une œuvre fragmentaire, faite de notes dépouillées et incisives, undésordre esthétique des plus pittoresques, mais aussi une liberté de parole qui est gage de sincérité.

A cet égard, leJournal illustre bien le projet stendhalien de clairvoyance et de connaissance de soi, qui n'admet aucune retouche, mais la simple expression d'une pensée saisie dans son jaillissement.. »

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