Spitz loup.

« 1 / 2 Chiens de compagnie Spitz loup Il est proche du chien primitif des tourbières et pro­ bablement un lointain descendant du loup polaire.

Il serait originaire des bords de la Baltique, mais c'est surtout en Allemagne septentrionale et en Hollande que la race s'est développée.

Aux Pays-Bas, il gardait les péniches et les fermes isolées.

Et c'est en 1900 , lors d'un voyage dans ce pays, qu'un Anglais dé­ couvrit des chiots sur un bateau.

Il en rapporta un couple en Grande-Bretagne où commença une sélec­ tion pour avoir des sujets gris argenté charbonné.

Ce sont les Anglais qui ont établi le premier standard .

Un sous-poil laineux Le spitz loup mesure environ de 45 à 55 cen­ timètres selon le sexe.

Il a un corps au dos droit , à la poitrine profonde , au ventre légèrement surélevé à l'arrière.

De longueur moyenne, la queue, plantée haut , est enroulée à gauche ou à droite sur le dos.

Les membres antérieurs sont droits, les postérieurs légèrement courbés.

La tête est en forme de coin et se termine par une petite truffe ronde et noire.

Le museau va en s'amincissant, et les oreilles trian­ gulaires, proches l'une de l 'autre , sont dressées.

La fourrure est longue, abondante.

Elle est composée d'un sous-poil laineux, épais, de couleur claire.

Le pelage est gris argenté à la base, avec des pointes noires.

Une ouïe ftne Ce chien, qui a besoin, comme la plupart de ses con­ génères, de beaucoup d'exercice physique, s'adapte pourtant fort bien en appartement.

Il est doux, calme et demeure joueur durant toute sa vie.

Excellent gar­ dien grâce à son ouïe fine, il signale l'arrivée d 'un étranger sur son territoire en aboyant , mais en gé­ néral il donne très peu de la voix.

Peu agressif , il sait cependant se défendre s'il est attaqué.

De même qu'il défendra courageusement la personne ou les biens de son maître.

Pas très gourmand ni vorace, il mange modérément , ce qui lui permet de conserver sa ligne et son poids qui oscille entre 18 et 24 kilos.

Très intelligent, il comprend tout ce qu'on lui dit.

Deux légendes pour un nom En Hollande, ce chien s 'appelait keeshound.

Et deux légendes explicitent ce nom .

La pre­ mière prétend que l'animal , au XVIIe siècle, était l'emblème d 'un certain William Kees qui souleva le peuple opprimé contre la maison d'Orange.

Le spitz devint donc tout naturelle­ ment le chien de Kees.

Selon la seconde , "kees " serait un mot d'argot qui signifiait "populaire". 2 / 2. »