Databac

sous-produit.

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : sous-produit.. Ce document contient 513 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
sous-produit. n.m., corps secondaire, dont la production accompagne
inéluctablement la production d'un corps principal au cours du déroulement d'un
processus industriel. Lorsqu'un corps secondaire n'est pas valorisable et doit être rejeté,
soit directement, soit après traitement, on le qualifie généralement de résidu. En
revanche, lorsqu'un tel corps présente un intérêt économique comparable à celui du
corps principal, on le qualifie préférentiellement de coproduit. Un sous-produit est donc
généralement un corps valorisable, mais dans des conditions moins intéressantes que
celles qui s'appliquent au produit principal. De telles définitions n'établissent pas toujours
des barrières très nettes entre ces trois catégories de produits secondaires, et les
classifications proposées pour les corps secondaires issus de divers processus industriels
peuvent varier d'un auteur à l'autre. Par ailleurs, la découverte éventuelle et la mise en
oeuvre d'une méthode de valorisation d'un résidu peuvent le transformer en sousproduit. À titre d'exemple, la production d'acide phosphorique, par attaque de phosphate
naturel tricalcique à l'acide sulfurique, entraîne une production associée de sulfate de
calcium, le plus souvent sous forme de sulfate dihydraté, ou gypse. Le corps principal
(acide phosphorique) est ici identifié par sa seule valorisation, car il est produit en bien
moindre quantité que le sulfate de calcium. En France, pays riche en gisements de gypse
naturel de haute qualité, le sulfate de calcium d'origine chimique est rejeté dans des
décharges spécialisées : il constitue donc un résidu. En revanche, au Japon, qui manque
de gypse naturel, le sulfate de calcium d'origine chimique est souvent récupéré, épuré et
utilisé dans la production de plâtre ou comme additif en cimenterie : il devient alors un
sous-produit. Un vapocraqueur de charge liquide (naphta ou gazole léger), quant à lui,
produit notamment environ deux fois plus d'éthylène que de propylène. Ces deux corps
se présentent comme des monomères directement polymérisables ou comme des
intermédiaires chimiques pour des fabrications aval plus élaborées ; ils sont aussi
recherchés l'un que l'autre et valorisés de façon analogue. Le propylène est donc ici un
coproduit de l'éthylène. De même, dans une raffinerie de pétrole, les différentes coupes
soutirées d'une colonne de distillation atmosphérique sont des coproduits. Le corps
soutiré en fond de colonne, ou fioul, est quantitativement le plus important : il est utilisé
directement comme combustible ou alimente une colonne de distillation sous vide pour
être lui-même fractionné. Les raffineurs le qualifient toutefois de résidu de distillation
avec un sens différent du précédent : cette coupe est, en effet, la seule qui ne soit pas
passée en phase vapeur à l'intérieur de la colonne atmosphérique avant d'être
recondensée, coupe dans laquelle se concentrent donc les impuretés non volatiles du
pétrole brut. Dans de nombreux cas, en revanche, la notion de sous-produit est claire et
n'est pas sujette à interprétation. C'est par exemple le cas de la mélasse, liquide
visqueux sucré non cristallisable, chargé en impuretés, obtenu dans les sucreries après
extraction du sucre proprement dit par cristallisations fractionnées successives. Il s'agit
là d'un sous-produit bien identifié, valorisable par exemple en alimentation animale, mais
à un niveau très inférieur à celui du sucre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
fioul
mélasse
raffinage

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles