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Sophie Germain

Publié le 16/05/2020

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« Sophie Germain Sophie Germain est la fille d'un riche négociant, qui fut membre de la Constituante et devint plus tard un desdirecteurs de la Banque de France.

Sophie reçut, enfant, une instruction et une éducation très soignées.

Elle estâgée de treize ans quand survient la Terreur.

Epouvantée, elle ne veut plus sortir.

C'est alors qu'elle trouve parhasard, dans la bibliothèque de son père, l'histoire des Mathématiques de Montucla.

Elle lit ainsi qu'Archimède, tropabsorbé par la recherche d'un problème, ne s'aperçut pas de la prise de Syracuse et fut tué par des soldats romainspour n'avoir pas répondu à leurs questions.

Que l'on puisse être à ce point absorbé par une question mathématiquepour en oublier tout, même la menace de mort, la transporta d'une admiration telle qu'elle voulut à tout prix seplonger dans l'étude de cette science. Loin d'être encouragée par sa famille, elle se heurta à l'hostilité paternelle ; rien n'y fit, elle travaillait la nuit,enveloppée dans une couverture parce qu'on enlevait ses habits de sa chambre pour l'empêcher de se lever.

On lapriva aussi de feu, de lumière, mais tout ne fit que fortifier sa détermination, si bien que son père finit par céder etelle put enfin s'adonner librement aux Mathématiques. Elle se procura les feuilles du cours de Lagrange à l'École Polytechnique, qui venait d'être créé (1794), et se décidaà adresser à Lagrange ses remarques personnelles ; mais, craignant "le ridicule attaché au titre de femme savante",elle signa sa lettre : Le Blanc, élève de l'École Polytechnique.

Mais Lagrange voulut connaître le polytechnicien auxremarques si intéressantes.

Étonné et charmé, il devint pour Sophie Germain un précieux conseiller et lui fitconnaître tous les savants français de l'époque.

Elle fut vite appréciée dans les milieux scientifiques, tant pour sascience que pour le charme de sa conversation.

Et cependant, plus tard, voulant écrire à Gauss après la parution deses Disquisitions arithmeticae, en 1801, pour lui parler de résultats qu'elle avait obtenus dans la théorie desnombres, elle se cacha de nouveau derrière le pseudonyme de Le Blanc, polytechnicien.

Mais Gauss apprit aussi lavéritable identité de Le Blanc.

C'était au moment de la campagne d'Allemagne ; les troupes françaises entraient àBrunschwick, la ville de Gauss.

Sophie Germain, que le souvenir de la mort d'Archimède n'avait pas quittée, se mit àtrembler pour le savant et écrivit à un ami de son père, le général Pernety, qui, précisément, se trouvait àBrunschwick, pour lui recommander son maître et le prier de veiller à sa sécurité.

Le général s'empressa de rassurerSophie Germain et aussi de montrer sa lettre à l'intéressé. Ce n'est qu'après trente ans que Sophie Germain commença à publier ses travaux.

Chladni ayant répété à Paris, en1808, ses intéressantes expériences sur les vibrations des surfaces élastiques, Napoléon fit proposer par l'Institut unprix extraordinaire sur le sujet : "Donner la théorie de la vibration des plaques élastiques et comparer les résultats àl'expérience." Cette difficile question découragea ses contemporains et elle s'attaqua d'abord seule à ce problème.Mais ce n'est qu'en 1816, au troisième concours, qu'elle remporta le grand prix des Sciences Mathématiques.

C'estelle qui introduisit, pour la première fois, la notion de courbure moyenne, aujourd'hui classique. Son Oeuvre arithmétique n'est pas moins importante.

S'attaquant à la démonstration du dernier théorème de Fermatà l'aide de formules de Legendre, elle donna un théorème important et son application à la démonstration duthéorème de Fermat jusqu'au degré 100.

Legendre inséra d'ailleurs ces résultats dans un supplément à la deuxièmeédition de sa Théorie des Nombres. Ses "Considérations sur l'état des Lettres et des Sciences..." l'ont révélée comme une philosophe des plusdistinguées et Auguste Comte la cite élogieusement dans son Cours de Philosophie positive. Sophie Germain mourut à cinquante-cinq ans d'un cancer du sein, après deux années d'horribles souffrances qu'ellesupporta avec un courage et un stoïcisme admirables.

Sa valeur morale était à la hauteur de sa belle intelligence ;elle aimait, dit-on, "la vertu comme une vérité géométrique".. »

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