Sonnets à OrphéeII, 1.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Sonnets à Orphée
Rainer Maria Rilke
II, 1.
Atmen, du unsichtbares Gedicht !
Imerfort um das eigne
Sein rein engetauschter Weltraum.
Gegengewicht,
im dem ich mich rhytmisch ereigne.
Respirer, invisible poème !
Entre le pur espace du monde
et l'être propre, échange incessant.
Contrebalance
au rythme de quoi proprement j'adviens.
Einzige Welle, deren
allmähliches Meer ich bin ;
sparsamstes du von allen möglichen Meeren, —
Raumgewinn.
Vague unique, dont
je suis à mesure la mer ;
de toutes les mers possibles, toi, la plus épargnante, —
acquisition d'espace.
Wieviele von diesen Stellen der Raüme waren schon
innen in mir.
Manche Winde
sind wie mein Sohn.
Ces espaces, combien de leurs points étaient déjà
à l'intérieur de moi.
Plus d'un vent
est comme mon fils.
Erkennst du mich, Luft, du, voll noch einst meiniger Orte ?
Du, einmal glatte Rinde,
Rundung und Blatt meiner Worte.
Toi, me reconnais-tu, air, encore plein de lieux qui furent miens ?
Écorce lisse, toi, un jour,
voûte et feuillage de mes paroles..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Sonnets pour Hélène de Ronsard: Quand vous serez bien vieille (commentaire)
- Sonnets sur la mort de Jean de SPONDE
- Analyses du sonnets à caliste
- Jean de Sponde, "Sonnets sur la mort". Commentaire
- Sonnets pour Hélène (extrait)Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,Assise auprès du feu, devidant et filantDirez, chantant mes vers, en vous esmerveillant,Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle.