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Sonnets sur la mort de Jean de SPONDE

Publié le 09/12/2021

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Jean de Sponde, poète longtemps méconnu, a vécu les déchirements des guerres de religion. D'abord protestant, il se convertit au catholicisme quand Henri de Navarre monte sur le trône de France. La réforme, les guerres de religion, les conversions... l'époque qu'il traverse bouge des convulsions du doute. Que croire ? Qu'est-ce que cette Renaissance de la civilisation qui ne débouche que sur un massacre, une guerre civile ? A l'heure où toutes les certitudes se dérobent, où l'optimisme d'un Rabelais où l'orgueil d'un Ronsard sont oubliés, seule évidence celle des corps abandonnés par la guerre. L'évidence de la mort découvre soudain au poète la vanité d'un monde où chacun ne songe qu'à la fuite. Cette fuite en avant n'a pourtant d'autre issue que ce qui la motive !

« PLAN DETAILLE INTRODUCTION REDIGEE Jean de Sponde, poète longtemps méconnu, a vécu les déchirements des guerres de religion.

D'abordprotestant, il se convertit au catholicisme quand Henri de Navarre monte sur le trône de France. La réforme, les guerres de religion, les conversions...

l'époque qu'il traverse bouge des convulsions du doute.Que croire ? Qu'est-ce que cette Renaissance de la civilisation qui ne débouche que sur un massacre, uneguerre civile ? A l'heure où toutes les certitudes se dérobent, où l'optimisme d'un Rabelais où l'orgueil d'un Ronsard sontoubliés, seule évidence celle des corps abandonnés par la guerre.

L'évidence de la mort découvre soudain aupoète la vanité d'un monde où chacun ne songe qu'à la fuite.

Cette fuite en avant n'a pourtant d'autre issueque ce qui la motive ! I.

LA VANITE DU MONDE : UN REGARD SUR LES HOMMES Rappel : Le « monde ».

A prendre ici dans le sens de l'adjectif dérivé, mondain.

Il s'agit de la « bonne société », riche, établie.

Le latin donne mundus qui signifie à la fois le globe et ce qui est bien agencé, un ornement. Ce thème de la vanité du monde est coutumier des prédicateurs, il sera longuement développé par Pascal, maisc'est déjà depuis L'Ecclésiaste un lieu commun.

Ici la vanité du monde nous est signifiée par l'examen de ceux qui le peuplent.

D'où un regard sur les hommes. Des hommes serviles Vers 2 : « se jette aux pieds », « flatte » ; vers 6 : « caresser ».

Des verbes qui plaçent les hommes en position servile, mais une servilité volontaire. « Et qui sont ces valets, et qui sont ces seigneurs ? » Vers extrêmement bien construit, (coupe à l'hémistiche) tendant à suggérer par la symétrie que renforce la répétition du et, que les rôles peuvent être interchangeables : Le valet peut aussi bien être le seigneur que le contraire. 1. Des hommes faux « Et ces âmes d'ébène, et ces faces d'albâtre ? » 2. Vers très expressif : l'âme est du noir de l'ébène quand la face a la blan cheur du marbre (à noter que l'ébène comme l'albâtre est d'une extrême dureté).

Le paraître ne correspond guère à l'être, pire il s'y oppose comme le noircontrasté avec le blanc.

On peut également développer longuement la symbolique de ces couleurs... « Ces masques déguisés » reprend l'idée du vers 4, avec une nuance supplémentaire, une touche de futilité : « troupe folâtre », « s'amuser ».

Une sorte de fête permanente.

Vanité de plaisirs. Cette fausseté est également perceptible dans l'activité que se donnent ces « masques », on dirait aujourd'hui ces pantins : « donneurs de fumées de cour », « entrepreneurs de vaincre...

», « louvoyeuses » : vanité des ambitions, manque de rectitude (louvoyer, c'est au sens propre ne pas aller droit). 3.

Des hommes impies Cette condamnation a évidemment des implications religieuses.

La suprême vanité est celle d'un être qui sedétourne de Dieu.

« Vanité de l'homme sans Dieu » écrira Pascal. Le mot « ciel » trône significativement à l'hémistiche du vers 8, c'est-à-dire quasiment au coeur du sonnet. « idolâtre », « combattre ».

Ces vains seigneurs se dressent contre la foi.

Mais ils manquent également à leur engagement : « Hommages à la vie, et félons à la mort ? » Nouvelle construction binaire.

Emploi d'un vocabulaire médiéval qui fait ici de l'homme un vassal de la vie et dela mort.

Dès lors apparaît l'ultime vanité : celle de croire qu'on pourra échapper à la mort. 4.

Des hommes méprisables D'où le mépris qui traverse tout le poème et que l'on retrouve exprimé par cet adjectif démonstratif, « ces », répété sept fois. Songeons à la valeur péjorative du latin « iste ».

On l'a également ici (pronom renforcé au vers I).

Le. »

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