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sonate.

Publié le 08/12/2021

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sonate. n.f., pièce instrumentale en plusieurs mouvements, écrite pour un soliste ou un
ensemble. Avant que les théoriciens du XIXe siècle ne s'emparent du terme pour
universaliser le concept récent de « forme-sonate » (structure tonale en deux phases et
articulée en trois parties : exposition, développement et réexposition), la sonate était d'une
remarquable flexibilité de forme.

Un genre multiforme.
Les deux termes antithétiques de « cantare » et de « sonare », utilisés dès la Renaissance
pour distinguer les pièces vocales des pièces instrumentales, n'avaient plus cours au XVIIe
siècle, où régnait la plus grande confusion dans les termes : « canzon » et « sonate »
étaient interchangeables, quand ils n'étaient pas combinés, comme dans les Sonate con
voci de Gabrieli. Deux fonctions, sacrée et profane, da chiesa (sonate d'Église) et da
camera (sonate de chambre), allaient bientôt donner à la sonate sa spécificité de musique
« pure » (c'est-à-dire instrumentale). La mise au point d'une forme standardisée et le
souci d'unité, qui devaient par la suite caractériser la sonate, ne se rencontraient pas
encore dans la sonate baroque (monothématique et en un mouvement), ni même dans la
sonate préclassique ou classique (aux modulations plus complexes). Le découpage en trois
mouvements (vif, lent et vif), adopté par les compositeurs après 1740 pour ses
potentialités de contraste, explique sans doute la formalisation ultérieure du genre, qui
s'établit sur la base de danses anciennes (menuet, scherzo, rondo, gigue) comme
mouvements intérieurs et finals, succédant au premier mouvement (de forme sonate) à la
fin du XVIIIe siècle. De la sonate pour violon de l'ère baroque à la sonate pour piano de l'ère
classique et romantique, l'histoire des instruments a également joué, pour ce genre, un
rôle déterminant.

Codification au XIXe siècle.
Fixée vers 1840, la « forme sonate » devait être universellement adoptée après
Beethoven (32 sonates pour piano). L'organisation de ses mouvements en un cycle,
réalisée par Franz Liszt dans sa Sonate en si mineur (1852-1853), fut bientôt adoptée par
les compositeurs de la fin du XIXe siècle, qui s'employèrent à codifier encore davantage sa
forme (par exemple la sonate cyclique de César Franck). En tant que genre, la sonate allait
disparaître, cessant d'impliquer une oeuvre en plusieurs mouvements, pour piano ou autres
instruments. Igor Stravinski utilisa le terme en 1924 dans sa Sonate pour piano, se
référant uniquement au sens originel du terme, alors que Debussy s'était déjà affranchi de
tout archétype formel dans ses trois dernières Sonates (1915-1917). Suivant son
exemple, Pierre Boulez a employé le mot pour souligner le caractère abstrait de ses trois
Sonates pour piano (1946, 1948 et 1957).
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Les corrélats
baroque - Musique
cantate
canzone
gigue
Haydn - Haydn Franz Joseph
menuet
Mozart Wolfgang Amadeus
piano
romantisme - Musique - Esthétique
scherzo
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