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Sommes-nous victime du temps ?

Publié le 28/04/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : sommes nous victime du temps ? Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« DISSERTATION : Le temps fait-il de nous sa victime ? La notion de temps doit être distinguer en plusieurs sens : il est important de séparer le temps vécu par notre propre conscience que nous pouvons définir comme un changement perpétuel qui , transforme notre conscience présente en conscience passée , en effet j’effectue ma dernière année de lycée qui est ma conscience présente mais l’année prochaine cette conscience sera passée , au temps objectif qui définit le milieu dans lequel nous vivons où se déroule une succession d’évènements comme un mariage ou un décès qui forment notre vie jusqu’à notre mort.

Quant au concept de victime, il signifie ici « réalité tendant à détruire ou à nuire » en effet chaque jour notre mort approche , c’est une réalité certes mais qui nuit à notre moral et donc à notre conscience du futur, mais aussi, en un sens moins frappant, « toute chose qu'un homme juge contraire à son bien ». La première signification semble plus en adéquation avec les diverses images ou métaphores du temps. A travers ce sujet nous pouvons nous demander si le changement perpétuel transformant le présent en passé représente-t-il un danger dont nous serions les victimes ? Pour répondre à cela , nous allons dans un premier temps analyser en quoi nous sommes victime du temps puis , nous verrons que le temps nous renvoie toujours à notre finitude mais que cette dernière n’est pas toujours source de malheur pour notre conscience et enfin nous analyserons comment accepter l’idée de notre finitude. Plus les années passent , plus nous ressentons un besoin d’accomplissements un besoin de vivre un besoin de connaître la vie sous tous ses aspects avant que la mort nous rattrape car nous sommes mortels et que nous ne sommes que de passage dans ce monde.

Comme à dit Victor Hugo : Ce n’est rien de mourir , c’est affreux de ne pas vivre.

A travers cette citation nous pouvons comprendre que nous devons vivre en sachant que nous sommes victime du temps et de la vie mais que nous devons nous divertir et oublier que la mort nous attend.

Les parcs d’attractions ont été conçus pour cela , nous organisons une sortie future vers un parc pour se divertir et oublier nos problèmes, nous y allons nous prenons du plaisir nous rentrons chez nous et tout redevient comme avant, il ne nous reste que des souvenirs qui s’effaceront au fur et à mesure du temps. Nous sommes prisonniers de notre conscience, nos actes doivent suivre des règles de communauté qui furent instaurées avec le temps.

Nous ne pouvons pas agir sans passer par notre conscience, lorsque nous agissons sans réfléchir et que nos actes ne sont pas en accord avec notre pensée ainsi qu’avec les règles de communauté , nous regrettons nos actes tout le long de notre vie car le temps est irréversible et que nous ne pouvons pas revenir en arrière.

Lorsqu’un homme s’en prend a quelqu’un sans réfléchir et qu’il finit emprisonner , ce n’est que à ce moment précis qu’il prend conscience de ses actes et qu’il les regrettent pour le restant de ses jours.

Le temps est un facteur de vieillesse , plus les années passent plus notre corps change nos traits du visage ressortent les cheveux gris apparaissent nous devenons plus fragile et moins agile.

« La vieillesse est plus traumatisante pour ceux qui pensent qu'ils peuvent maîtriser le temps qui passe.

» cette citation de Paulo Coelho montre bien que le temps est irréversible et que nous ne pouvons rien faire contre à part attendre notre destin car nous pouvons faire tout ce qu’on peut pour essayer de ralentir le temps comme de la chirurgie esthétique , des implants , lissage de la peau , notre image semblera jeune mais notre corps reste dans son état de vieillesse.

Chaque personne est victime de sa propre évolution mais chacun l’appréhende à sa manière.

Nous avons pu voir à travers ces exemples que nous sommes victime du temps qui passe , mais malgré le fait que temps nous renvoie toujours à notre finitude , il n’est pas forcément source de malheur pour notre conscience. Même si le temps nous ôte la vie, nous ne sommes pas ses victimes.

Le temps n'est pas un meurtrier, bien au contraire, il est une sorte d'allié.

Car c'est grâce a lui que l'être humain peut entreprendre des projets.

Vu que nous disposons d’un temps limité sur Terre nous nous nous. »

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