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Sommes-nous prisonniers de notre passé ?

Publié le 15/05/2020

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« CONSEILS PRATIQUES• Un sujet à la fois très classique et intéressant, en lien étroit avec les connaissances acquises durant l'année.

Lecandidat au baccalauréat doit pouvoir répondre et à la question et au problème qu'elle soulève.• Commencez par conceptualiser et définir les termes :- notre : l'adjectif possessif signale qu'il s'agit d'un passé personnel, non de celui de quelque collectivité (nation,société, etc.).- passé : dimension du temps écoulé, envisagé dans son irréversibilité absolument irréductible.- prisonnier : ici, esclave de...- sommes-nous : ici, la copule (verbe être).• Quel est le sens de l'intitulé ? sommes-nous esclaves de la dimension du temps écoulé, envisagé dans sonirréductible irréversibilité ?• Le questionnement est inscrit dans la question : le passé, un donné ou un choix ? D'où vient la force de ce donné,force qui semble m'emprisonner ? Ce donné ne serait-il pas irréductible ? Ne constitue-t-il pas un en-sol ? un en-soiréel ou un projet ? La mémoire, en général, s'inscrit-elle dans une problématique de la liberté ? Le problème est lesuivant : même au sein du passé qui semble irréductible, vivons-nous le temps ouvert d'un projet, qui, paranticipation, nous fait sortir de tout « en-soi » ?• L'enjeu, l'importance décisive de la question et du problème sont évidents.

Selon notre réponse au problème, noussaurons que nous vivons dans le temps ouvert de l'existence ou dans l'Inertie de l'en-soi, d'où des conséquencespratiques : l'enfermement dans le temps ou l'ouverture aux possibles.Le problème soulevé étant celui de la liberté, nous vous conseillons un plan progressif, destiné à mettre de mieux enmieux en évidence la notion de liberté. IntroductionA.

Nous sommes prisonniers de notre passé.a) Passé = irréversibilité et en-soi, dont je suis prisonnier.b) Passé = inconscient et nuit obscure, dont je suis prisonnier : le moi n'est pas maître dans sa maison (Freud).B.

Le passé peut être maîtrisé par la connaissance : la redécouverte du temps passé.Je cesse alors d'être prisonnier du passé.C.

Le passé peut être conçu comme projet.Si le passé est mon choix et mon projet, je n'en suis pas prisonnier.D.

L'oubli libérateur.Enfin, dans la mesure où l'oubli peut me libérer, je ne suis pas prisonnier de mon passé. On remarquera que nous passons du plan du déterminisme (A) à celui de la maîtrise rationnelle du passé (B), puis aupalier de la liberté intégrale du pour-soi (C) et à celui de l'oubli, santé psychique mettant totalement à distancel'irréversibilité et l'irrémédiable, la pétrification psychique (D).

Alors, ¡1 apparaît que chaque niveau révèle mieux lavictoire sur le fardeau ténébreux du passé.

Donc un plan éminemment progressif.ConclusionNous vivons donc dans le temps ouvert d'un projet nous faisant sortir de tout en-soi pétrifié. Cette question a deux dimensions, l'une plus personnel, l'autre plus historique et sociale.

Etre prisonnier, veut diredans ce premier temps que l'on ne peut s'extraire de ce passé, qu'il nous empêche de voir l'avenir, de nous projetermême dans le présent.

C'est aussi prendre le passé comme élément de la temporalité fondamentale et non leprésent ou l'avenir.

Quelle est la temporalité fondamentale de l'homme ? Aussi, d'un autre point de vue, il faut sedemander quelle la temporalité fondamentale de la vie sociale, quel est le poids du passé dans notre vie et dansl'histoire, prend-t-on des libertés avec notre passé, ou sommes-nous obligés de nous référer à lui en permanence ? 1) Nous ne pouvons être prisonniers d'un flux. Le temps passe, s'écoule, il n'a d'autre réalité que ce devenir incessant où le présent s'épuise.

L'expérience humaineest bornée de néant : « Comment donc ces deux temps, le passé et l'avenir, sont-ils puisque le passé n'est plus etque l'avenir n'est pas encore ? Quant au présent, s'il était toujours présent, s'il n'allait pas rejoindre le passé, il neserait pas du temps, il serait l'éternité » (saint Augustin, Confessions, XI, 14).

Ainsi comprise, la temporalité est ladimension de notre finitude.

Nous n'échappons ni au temps, ni à l'histoire.

La durée des modernes est la conscienceoriginaire de cette limite.

Ainsi réduite, la temporalité renvoie nécessairement à la notion d'un temps linéaire,. »

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