Slovénie (1999-2000): Confiante en son avenir
Publié le 24/09/2020
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Slovénie (1999-2000): Confiante en son avenir
Dans l'attente des élections législatives prévues pour la fin 2000, la Slovénie
s'est concentrée sur les réformes économiques devant favoriser son admission au
sein de l'Union européenne, lors de la prochaine vague d'adhésions.
Mais les
Slovènes demeuraient réticents à ouvrir leurs entreprises, et surtout leurs
banques, aux capitaux étrangers.
La principale banque du pays (NLB) a vu sa
privatisation, prévue pour 1999, reportée ; par ailleurs, seulement la moitié
des 30 % des actions mises sur le marché devait être accessible aux opérateurs
étrangers.
Le FMI, dans son rapport de novembre 1999, a félicité le pays pour sa
politique macroéconomique.
La Slovénie, dont le niveau de vie relatif est le
meilleur des candidats à l'adhésion (68 % du niveau moyen de l'Union européenne,
c'est-à-dire légèrement supérieur à celui de la République tchèque), et dont la
croissance a été de 3,8 % en 1999, semblait témoigner d'une certaine confiance
en soi.
La vie politique a oscillé entre un consensus libéral et européen, symbolisé par
le Premier ministre Janez Drnovsek, et les leaders de la droite populiste, comme
Janez Jansa, accusant la coalition au pouvoir de vouloir brader une souveraineté
récemment conquise.
Au printemps 2000, les partis n'avaient pas réussi à se
mettre d'accord sur une nouvelle loi électorale en vue des législatives, la
plupart récusant un système majoritaire ou incluant une dose de proportionnelle
inférieure au tiers.
La formule du multipartisme slovène a continué de se
chercher, tandis que l'entrée dans la coalition au pouvoir du Parti libéral
d'Autriche (FPÖ de Jörg Haider), à Vienne, pouvait crisper l'opinion slovène.
En mai 2000 (à quelques mois des législatives), le Parti social-démocrate (très
à droite) de J.
Jansa s'est allié aux deux partis chrétiens démocrates
(réunifiés), dans le cadre d'un nouveau gouvernement dirigé par Andrej Bajuk..
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