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Slovaquie (2003-2004): Succès économiques et affaiblissement politique

Publié le 23/09/2020

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« Slovaquie (2003-2004): Succès économiques et affaiblissement politique L’année 2003 et les premiers mois de 2004 ont été marqués par deux phénomènes contradictoires.

Alors que le pays connaissait un certain nombre de succès économiques significatifs, le gouvernement s’est heurté à des difficultés politiques croissantes dont a attesté la déroute des candidats de la coalition lors de l'élection présidentielle des 3 et 17 avril 2004. La Slovaquie a poursuivi l’entreprise de réforme du pays.

Plusieurs succès sont venus couronner une politique fiscale très attractive.

En février 2004, après Volkswagen et PSA Peugeot Citroën, Kia-Hyundai a décidé d’implanter son usine de construction européenne près de la ville de Zlina.

La Slovaquie devient ainsi un vrai pôle de production automobile.

Certains observateurs s’inquiètent cependant de la trop grande dépendance à l’égard d’un secteur cyclique.

Par ailleurs, dans le souci de résoudre les difficultés budgétaires, le gouvernement a poursuivi la réforme des systèmes d’allocation de ressources.

Le caractère drastique des mesures adoptées a eu pour effet de provoquer, en février 2004, des manifestations de mécontentement dans l’est du pays, région très touchée par un chômage structurel (20 % à 23 % pour une moyenne nationale de 15,3 %) et peu concernée par les investissements étrangers. À compter d’août 2003, la coalition a été particulièrement affaiblie par des conflits récurrents entre certaines de ses quatre composantes.

Plus grave, le départ du ministre de la Défense, Ivan Simko, le 16 septembre 2003, en conflit ouvert avec le Premier ministre Mikulas Dzurinda au sujet de la destitution du chef de l’Office national de contrôle, a provoqué le départ de sept députés de la coalition.

Le gouvernement n’a donc plus disposé de la majorité absolue au Parlement à compter de début décembre 2003.

Le problème politique central était dès lors la constitution d’une architecture parlementaire qui permette au gouvernement de poursuivre les réformes. L’élection présidentielle a traduit l’apathie de l’électorat de la coalition, sa méfiance et sa déception.

Le candidat soutenu par la principale formation (SDKU, Union slovaque démocratique et chrétienne), le ministre des Affaires étrangères Eduard Kukan, a été battu par l’ancien Premier ministre Vladimir Meciar (HZDS, Mouvement pour une Slovaquie démocratique, populiste) et par l’ancien président du Parlement (de 1992 à 1998), Ivan Gasparovic (centre gauche).

La large victoire du second a traduit l’hostilité persistante à l’égard de V.

Meciar, responsable de l’isolement diplomatique de la Slovaquie entre 1996 et 1998. Les premières élections européennes organisées dans le pays le 13 juin 2004 (la Slovaquie est entrée dans l'Union européenne le 1er mai 2004) se sont déroulées dans un climat d'apathie et de désintérêt, débouchant sur une participation très basse (16,96 %).

Certainement pouvait-on y voir la conséquence de l'absence d'explication des enjeux que l'intégration représentait pour le pays ou le révélateur de la perception diffuse de l'inutilité de l'institution européenne, dont les compétences sont peu connues et où la Slovaquie n'envoyait que 14 députés.. »

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