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Hongrie (2003-2004) Climat politique tendu

Publié le 16/09/2020

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« Hongrie 2003-2004 Climat politique tendu Après moins de deux ans de gouvernement socialiste-libéral, le 1er mai 2004, la Hongrie est entrée dans l’Union européenne (UE).

Cet événement a rapidement été éclipsé par la lutte politique en vue des élections au Parlement européen du 13 juin suivant.

La vie politique hongroise restait marquée par la recherche systématique de la confrontation de la part du principal parti d’opposition (conservateur), la FIDESz-MPSz.

La Fédération des jeunes démocrates (FIDESz), en ajoutant à son nom l'appellation MPSz (Alliance civique hongroise), le 17 mai 2003, entendait désormais apparaître comme l’unique formation nationale, dépassant le clivage droite-gauche, et éliminant de la compétition le MDF (Forum démocratique hongrois), son partenaire au gouvernement entre 1998 et 2002. En mai-juin 2004, la FIDESz-MPSz s’efforçait de rassembler un million de signatures au bas d’une pétition autour de revendications sociales non budgétisées.

Le MDF et sa présidente, Ibolya David, tentaient cependant de s’affirmer, refusant de devenir les serviteurs de Viktor Orban, le tout-puissant chef de la FIDESz.

Ce parti avait été le seul à critiquer la participation de la Hongrie à l’intervention armée en Irak (300 hommes chargés de questions logistiques largement liées aux opérations humanitaires), pourtant votée à une large majorité au Parlement pour une durée limitée à l’année 2004.

Cette prise de position bénéficiait du soutien de deux tiers des Hongrois, fin avril 2004, expliquant l’évolution tardive sur ce sujet de la FIDESz-MPSz avant les européennes. À gauche, le SzDSz (Alliance des démocrates libres), toujours au gouvernement, soutenait la politique irakienne du MSZP (Parti socialiste hongrois).

Aux élections européennes du 13 juin 2004, le SzDSz (7,7 % des suffrages) a certes dépassé le MDF (5,3 %), mais arrivait loin derrière les deux grands : la FIDESz (47,4 %) et le MSZP (34,4 %).

Les partis aux extrêmes n'ont pas atteint le seuil de représentation de 5 %, notamment, à droite, le parti d’Istvan Csurka (2,35 %).

Le MSZP apparaissait en difficulté, l’action du gouvernement n’étant approuvée que par deux cinquièmes des votants (38,48 % de participation).

Il subissait la pression du président de la République, le conservateur Ferenc Madl, qui a profité des lacunes des projets de loi pour bloquer, par exemple, la réforme de l'organe de contrôle des institutions financières, et ainsi maintenir à la tête de celui-ci un partisan de la FIDESz pour quelques mois de plus. Le climat politique et culturel restait marqué par des conflits liés aux nouvelles manifestations de discrimination à l’encontre des Juifs, dans une société où ce n’est pas la pratique religieuse qui est en cause.

La Fédération des écrivains a ainsi perdu une bonne partie de ses effectifs pour ne pas avoir condamné les déclarations de l’un de ses membres, connu pour penser que les mesures antisémites de 1938-1943 visaient à protéger les Juifs ou pour s’être plaint du choix d’Imre Kertesz comme prix Nobel littéraire en 2002. Le PIB n’a augmenté que de 2,9 % en 2003 alors que le forint retrouvait son bas niveau de 2000, mais l’inflation n’a, quant à elle, pas progressé (4,7 %), tandis que le chômage restait stable.

La perception de ce ralentissement est. »

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