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SINGAPOUR AU XXe SIÈCLE

Publié le 23/09/2020

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« Article encyclopédique SINGAPOUR AU XXe SIÈCLE Le nom de Sir Stamford Raffles (1781-1826) demeure étroitement associé au développement moderne de Singapour.

C’est en effet sous la gouverne éclairée de cet administrateur britannique, arrivé en 1819, que ce port stratégique du détroit de Malacca, où la communauté chinoise est très importante, a connu son premier décollage économique. Au début du siècle, le centre administratif de Singapour s’affirme comme entrepôt incontournable pour le reste du territoire malais et pour l’Asie du Sud-Est.

La prospérité attire l’immigration.

Ainsi, 227 000 Chinois y débarquent en 1907 et 270 000 autres en 1911.

La crise de 1929-1932 ralentit le commerce du caoutchouc et de l’étain dans l’avant-poste britannique, mais à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Singapour figure fièrement, comme base navale, sur les cartes britanniques. L'invasion japonaise, en février 1942, se traduit par de lourdes pertes civiles : quelque 10 000 morts.

Après la victoire des Alliés, les années 1950 et 1960 sont marquées par la difficile neutralisation de la menace communiste dans toute la péninsule malaise. Dans le cadre du processus de la décolonisation et de l’autonomie interne en préparation, Lee Kuan Yew (1923-), avocat diplômé de Cambridge, fait élire dès 1955 des députés de son Parti de l’action du peuple (PAP), formation qui restera durablement dominante.

Après l’échec de 23 mois d’union politique entre Singapour et la Fédération de Malaisie, Lee Kuan Yew doit se résigner à proclamer l’indépendance de la cité-État en 1965. Le souci constant de Lee Kuan Yew et de son successeur à partir de 1990, le Premier ministre Goh Chok Tong (1941-), aura consisté à maintenir l’harmonie raciale et à éviter la répétition de conflits interethniques comme celui de 1964, qui se solda par 21 victimes.

Les Chinois forment 77 % de la population, les Malais 14 % et les Indiens 7 %.

Les différentes religions cohabitent d’un quartier à l’autre.

L’anglais a été imposé comme langue commune. Autoritaire, ne tolérant aucune forme d’opposition, Lee Kuan Yew a fait de ce petit territoire de 618 km2 un pays prospère.

Appelé « ministre émérite » après sa retraite, il a mis en avant l’idée des « valeurs asiatiques » (par opposition aux libertés universelles) pour justifier une presse docile et une justice sévère.

Les régies d’État et les technocrates surveillent de près le port, les banques, les télécommunications, l’aéroport de Changi et Singapore Airlines. Les Singapouriens, totalement urbanisés et hautement scolarisés, jouissent du meilleur revenu moyen par habitant (corrigé du pouvoir d’achat), devant le Japon. La réussite incontestable de la cité-État de Singapour, sa maîtrise des services de pointe et sa haute technologie ont toutefois fait émerger le besoin d’une libéralisation pour laisser plus de place à l’esprit d’initiative et à la créativité face aux défis du xxie siècle. Jules NADEAU. »

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