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Singapour (1990-1991)

Publié le 23/09/2020

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« Singapour (1990-1991) Pour la première fois depuis 1959 (et a fortiori depuis l'indépendance de 1965), Singapour a connu en novembre 1990 une alternance politique majeure, avec le remplacement à la tête du gouvernement de Lee Kuan Yew par Goh Chok Tong.

Des changements importants auront-ils lieu? Oh, ministre depuis quinze ans, s'est appuyé sur la même écrasante majorité parlementaire (81 sièges sur 82) de ce quasi-parti unique qu'est le Parti de l'action du peuple (PAP).

Il s'est trouvé étroitement encadré par le "clan Lee": l'ex-Premier ministre est demeuré senior minister et secrétaire-général du PAP, son fils, Lee Hsien Loong, a été promu au rang de vice-Premier ministre, et George Yeo, proche collègue de ce dernier à la tête de l'armée, a été nommé au tout nouveau ministère de l'Information et des Arts.

Enfin, l'exécutif devait être rééquilibré au profit du président de la République: la réforme constitutionnelle d'octobre 1990 a prévu non seulement son élection au suffrage universel (au lieu d'un vote des députés), mais un considérable renforcement de ses pouvoirs.

Goh se bornera-t-il, comme le pensent bien des Singapouriens, à "chauffer le siège" pour Lee Hsien Loong (trente-huit ans seulement), à propos duquel il a déjà concédé que les années 2000 lui appartiendraient? Ce technocrate compétent mais sans charisme qu'est Goh a parfois manifesté quelques velléités libérales: ainsi a été levé en janvier 1991 le bannissement des anciens détenus politiques communisants des années cinquante et soixante. Mais, à l'inverse, il a dû cautionner le projet de "valeurs communes", promulgué par le Parlement: nation, famille, solidarité, consensus et harmonie religieuse. L'économie n'a pas souffert de la crise du Golfe: les exportations (pétrole exclu) ont crû de 23% du début de 1990 au début de 1991, le PIB augmentant de 8,3%.

Le secteur financier et bancaire, avec 30% du PIB, a fait pratiquement jeu égal avec l'industrie, pourtant active, particulièrement dans les branches électronique, pétrolière et pétrochimique.

Deux faiblesses structurelles n'ont pas disparu: l'insuffisance en matière d'investissements privés locaux (80% des capitaux viennent des multinationales) et le manque de main-d'oeuvre (chômage presque nul, croissance démographique réduite à 1%).

Conséquences: hausse des salaires de 9,4% en 1990 (inflation: 3,8%) et appel à de nouveaux travailleurs immigrés (ils étaient 200 000 environ en 1990), malgré les sévères restrictions et la taxation spéciale imposées par le gouvernement.. »

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