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Siger de Brabant (1235-1284)

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Siger de Brabant (1235-1284) Fut l'un des promoteurs de l'Averroïsme latin à la Faculté des Arts de Paris. Ce document contient 147 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


SIGER de Brabant. Théologien et philosophe belge d’expression latine. Né vers 1235, peut-être à Liège, mort à Orvieto, en Italie, dans les États du pape, vers 1282. Siger de Brabant est le représentant le plus en vue de ce mouvement philosophique connu sous le nom d’averroïsme latin et qui, par sa théorie de la double vérité (l’une fondée sur la Révélation, l’autre, scientifique, sur l’autorité d’Aristote et de son commentateur Averroès), a commencé de ruiner l’édifice de la scolastique qui venait de recevoir de saint Thomas d’Aquin son expression la plus totale. La première trace que nous possédions de Siger de Brabant date de 1266; il est alors maître ès arts à l’université de Paris, et ses doctrines jouissent déjà d’une grande faveur parmi les étudiants. Pendant dix ans, en dépit de la violente polémique menée contre lui par Thomas d’Aquin et d’une première condamnation par l'évêque de Paris (1270), l’influence de Siger ne cesse de croître. Condamné une nouvelle fois à Paris le 7 mars 1277 (deux cent dix-neuf propositions en partie extraites de ses œuvres — De L’Ame intellective (1270) — se trouvaient visées), le théologien fit appel à Rome, qui confirma la condamnation : Siger de Brabant accepta de se rétracter, mais il fut cependant condamné à la réclusion perpétuelle, sous la forme atténuée d’une sorte de résidence surveillée à la Curie romaine.

« Siger de Brabant 1235-1284 Fut l'un des promoteurs de l'Averroïsme latin à la Faculté des Arts de Paris.

Ce mouvement — qui fut par deux fois condamné — représentait la négation de l'effort de la Scolastique pour accorder foi et raison.

Non que Siger ait professé, comme on l'en a accusé, la doctrine de la double vérité : au contraire d'Averroès, il affirmait que la foi procure une certitude supérieure à celle de la raison.

Philosopher, c'était, pour lui, étudier la philosophie d'Aristote qu'il enseignait à ses élèves sans se préoccuper de l'accorder avec la théologie.

La raison aboutit à des conclusions qui contredisent la Révélation : Éternité du monde, unité de l'intellect agent, etc... De Æternitate Mundi, De Intellectu , etc...

Mais, en se délimitant ainsi par rapport à la foi, la philosophie n'affirme-t-elle pas son autonomie, se définissant comme philosophie naturelle, qui poursuit ses fins propres et pretend se suffire?. »

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