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SIEYES Emmanuel Joseph, comte, dit l'abbé (1748-1836)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SIEYES Emmanuel Joseph, comte, dit l'abbé (1748-1836). Ce document contient 497 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. SIEYÈS (EMMANUEL JOSEPH, DIT L’ABBÉ) Religieux et homme politique français né à Fréjus en 1748, mort à Paris en 1836. Il était vicaire général de Chartres en 1787. Élu par le tiers état en 1789, c’est lui qui rédigea le serment du Jeu de paume. Il participa à la formation du club des Jacobins. Puis il fit adopter la division du royaume en départements. Élu à la Convention (1792), il vota la mort du roi mais se tint à l’écart pendant la Terreur. En Hollande, il signa le traité de paix de La Haye (1795). Il siégea alors aux Cinq-Cents et prépara le coup d’État du 18 Brumaire. Nommé consul provisoire, il fut de ceux qui rédigèrent la Constitution de l’An VIII. Fait comte d’Empire en 1809, pair pendant les Cent-Jours, il fut proscrit après la chute de Napoléon en tant que régicide. Il ne revint en France qu’après la révolution de Juillet.  

« SIEYES Emmanuel Joseph, comte, dit l’abbé (1748-1836) Homme politique Entré sans vocation dans les ordres, il est en 1775 chanoine de Tréguier.

Deux ans plus tard, il est vicaire général de Chartres. Fasciné par les écrits des philosophes et passionné par son temps, il publie en 1788 un Essai sur les privilèges mais, dès l’année suivante, en janvier 1789, paraît Qu’est-ce que le tiers état ? Plus de 30 000 exemplaires de la brochure sont vendus.

Lorsque s’ouvrent les Etats généraux, c’est en tant que député de Paris que l’abbé Sieyès siège au sein du tiers.

Parmi les plus célèbres des députés, il joue dès le mois de juin un rôle décisif.

Il convainc les trois ordres de se réunir.

Il propose aux députés de former une Assemblée nationale.

Il rédige, le 20 juin, le serment du Jeu de paume.

Il est encore, quelques temps plus tard, l’un des rédacteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

A la Constituante, il siège en tant que député de la Sarthe.

C’est lui qui fait adopter par cette assemblée la division de la France en quatre-vingt-trois départements.

Convaincu que la propriété est un droit naturel, il fait en sorte que la Constitution de 1791 maintienne le suffrage censitaire.

Après le vote de la constitution civile du clergé, il décline la proposition qui lui est faite de devenir l’évêque de Paris.

Quoique monarchiste constitutionnel, il vote à la Convention la mort de Louis XVI.

Pendant le temps de la Terreur, son attitude lui vaut d’être surnommé par Robespierre « la taupe de la Révolution ».

Après thermidor, il entre au Comité de salut public.

En avril 1795, il est président de la Convention.

Il est encore l’un des directeurs du Directoire puis siège au Conseil des Cinq-Cents.

Après quelques mois où il est ambassadeur à Berlin, il revient au Directoire en mai 1799.

Rival de Barras, l’un des directeurs comme lui, redoute que les conquêtes de la Révolution ne soient remises en cause. Bonaparte à son retour d’Egypte lui semble bientôt être l’homme dont l’Etat a besoin.

Il prépare donc avec lui le coup d’Etat du 18 brumaire an VIII.

S’il est nommé consul provisoire, s’il est l’un des rédacteurs de la Constitution de l’an VIII que Bonaparte ne tarde pas à épurer pour qu’elle le serve seul, Sieyès demeure un personnage important.. »

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