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SIEYES, Emmanuel Joseph, comte, dit l'abbé(3 mai 1748-20 juin 1836)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SIEYES, Emmanuel Joseph, comte, dit l'abbé (3 mai 1748-20 juin 1836) Homme politique Entré sans vocation dans les ordres, il est en 1775 chanoine de Tréguier. Ce document contient 458 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


SIEYES ou SIEYS Emmanuel Joseph. Homme d’Etat et publiciste français. Né à Fréjus, le 3 mai 1748, mort dans cette même ville le 20 juin 1836. Après avoir fait ses études chez les jésuites de Fréjus, puis chez les Doctrinaires de Draguignan, enfin au séminaire de Saint-Sulpice, Sieyes fut ordonné prêtre. En 1775, il est chanoine de Tréguier, dont il suit l’évêque, Mgr de Subersac, lorsque celui-ci, en 1780, est nommé évêque de Chartres, et devient son vicaire général. Les loisirs de sa charge, il les met à profit pour se consacrer à un travail assidu. Il étudie la philosophie, l’histoire, l’économie politique, les langues et même la musique. Ses lectures le poussent à envisager une réforme générale de la société, laquelle devra commencer, selon lui, par celle du langage. « Nos langues, écrit-il à cette époque, sont plus savantes que nos idées, c'est-à-dire annoncent des idées, des connaissances qui n’existent pas. » De cette longue méditation, Sieyes sort armé pour la lutte idéologique et en peu de temps cet inconnu devient l’un des nommes les plus populaires du royaume. Dans les quelques mois qui séparent la réunion de l’Assemblée des Notables et celle des États Généraux, l’abbé Sieyes fait paraître trois minces ouvrages qui donneront à la Révolution commençante son orientation. C’est d’abord l'Essai sur les privilèges (1788), puis les Eues sur les moyens d’exécution dont les représentants de la France pourront disposer et, en janvier 1789, une brochure de cent vingt-sept pages dont les 30 000 exemplaires furent épuises en quelques jours, Qu’est-ce que le Tiers Etats ?. Nommé député du Tiers de Paris aux États Généraux, Sieyes joue aussitôt un rôle de tout premier plan. Dans le conflit des trois ordres, sa position est aussitôt prise — elle lui était d’ailleurs dictée per ses écrits; il engage le Tiers à délibérer seul et décide de l’adoption du titre d’Assemblée nationale constituante. Sieyes avait participé à la rédaction du Serment du Jeu de Paume. A la Constituante, il fut une des personnalités les plus marquantes; ses interventions dans l’élaboration de la Constitution de 1791, dans l’affaire des biens du clergé, dans le vote des lois sur la presse, sont bien connues. Mais, plus que par la parole — Sieyes était un orateur sec et obscur — c’est par les libelles publiés au cours de ces années qu’il exerça une influence profonde sur les débats de l’Assemblée. En 1789, il publiait les Préliminaires de la Constitution, reconnaissance et exposition raisonnée des droits de l’homme et du citoyen; en 1790, l’Aperçu d’une nouvelle organisation de la justice et de la police en France et le Projet de loi contre les délits qui peuvent se commettre par la publication des écrits et des gravures. Enfin, Sieyes avait été un des fondateurs du Club breton, devenu le Club des Jacobins. Élu député à la Convention simultanément par trois départements, Sieyes y vota la mort du roi, mais, pendant la Terreur, il se tint à l’écart. Plus tard, évoquant cette période de sa vie, il dira à ceux qui lui demandaient ce qu’il faisait alors : « J’ai vécu. » Pendant le Directoire, Sieyes fut chargé avec Rewbell de négocier la paix de La Haye, il fit partie du Conseil des Cinq-Cents et appuya le coup d’Etat du 18 fructidor. Après une ambassade à Berlin, il fut nommé directeur à la place de Rewbell. Lors du 18 brumaire, Sieyes joua de nouveau un rôle de premier plan et crut qu’il serait appelé à mettre enfin à exécution ses idées constitutionnelles ; c’était compter sans Bonaparte qui rédigea seul la Constitution de l’an VIII. Aux côtés du jeune général, Sieyes fut consul mais, bien que sénateur, comte d’Empire et grand-croix de la Légion d’honneur, il ne joua plus qu’un rôle effacé. En 1815, Sieyes, qui avait été élu membre de l’institut, puis de l’Académie française, se vit radié comme régicide. Pendant la Restauration, il vécut en exil et ne rentra en France qu'après la Révolution de 1830 pour être reçu à l’Académie des Sciences. Sieyes avait également publié Quelques idées de constitution applicables à la ville de Paris (1789), Observations sur les biens ecclésiastiques (1790); pour la Convention, il avait rédigé un Nouvel état d’instruction publique qui fut présenté à cette assemblée par Lakanal. Une Notice sur la vie de Sieyes parue en tête du recueil de ses œuvres peut bien avoir été rédigée par lui.

« SIEYES, Emmanuel Joseph, comte, dit l’abbé (3 mai 1748-20 juin 1836) Homme politique Entré sans vocation dans les ordres, il est en 1775 chanoine de Tréguier. Deux ans plus tard, il est vicaire général de Chartres.

Fasciné par les écrits des philosophes et passionné par son temps, il publie en 1788 un Essai sur les privilèges mais, dès l’année suivante, en janvier 1789, paraît Qu’est-ce que le tiers état ? Plus de 30 000 exemplaires de la brochure sont vendus.

Lorsque s’ouvrent les Etats généraux , c’est en tant que député de Paris que l’abbé Sieyès siège au sein du tiers.

Parmi les plus célèbres des députés, il joue dès le mois de juin un rôle décisif.

Il convainc les trois ordres de se réunir.

Il propose aux députés de former une Assemblée nationale.

Il rédige, le 20 juin, le serment du Jeu de paume .

Il est encore, quelque temps plus tard, l’un des rédacteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen .

A la Constituante , il siège en tant que député de la Sarthe.

C’est lui qui fait adopter par cette assemblée la division de la France en quatre-vingt-trois départements . Convaincu que la propriété est un droit naturel, il fait en sorte que la Constitution de 1791 maintienne le suffrage censitaire .

Après le vote de la constitution civile du clergé, il décline la proposition qui lui est faite de devenir l’évêque de Paris.

Quoique monarchiste constitutionnel , il vote à la Convention la mort de Louis XVI .

Pendant le temps de la Terreur , son attitude lui vaut d’être surnommé par Robespierre “ la taupe de la Révolution ”.

Après thermidor , il entre au Comité de salut public . En avril 1795, il est président de la Convention .

Il est encore l’un des directeurs du Directoire puis siège au Conseil des Cinq-Cents .

Après quelques mois où il est ambassadeur à Berlin, il revient au Directoire en mai 1799.

Rival de Barras , l’un des directeurs comme lui, il redoute que les conquêtes de la Révolution ne soient remises en cause. Bonaparte à son retour d’Egypte lui semble bientôt être l’homme dont l’Etat a besoin. Il prépare donc avec lui le coup d’Etat du 18 brumaire an VIII.

S’il est nommé consul provisoire, s’il est l’un des rédacteurs de la Constitution de l’an VIII que Bonaparte ne tarde pas à épurer pour qu’elle le serve seul, Sieyès demeure un personnage important.

En 1800, il devient président du Sénat.

En 1803, il entre à l’ Académie française .

En 1809,. »

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