Séquence trois: Les Fleurs du Mal : Alchimie poétique, La boue et l’or

« Séquence trois: Les Fleurs du Mal : Alchimie poétique, La boue et l’or : Alchimie = idée de transformation du plomb en or L’idée de l’alchimie poétique est l’idée selon laquelle la boue pourrait se transformer en or et inversement Alchimie ici : pourrait être remplacé par magie, métamorphose, transformation, transmutation. Séance 1 : Baudelaire, « un poète maudit » : Il né en 1821 d’une mère de 27 et d’un père sexagénaire (~60) qui meurt lorsque le petit Charles à 5 ans.

La veuve se remarie et à l’adolescence, la cohabitation entre le futur poète et son beau-père est des plus conflictuelles.

Baudelaire mène une vie en opposition aux valeurs bourgeoises incarnés par sa famille, il est reçu in-extremis au Baccalauréat et est envoyé par son beau-père à Calcutta (base colonie française en Inde).

Mais le bateau fait naufrage et le jeune homme rentre à Paris où il se prend d’amour pour Jeanne Duval avec qui il connaîtras les tourments de la passion amoureuse (c’est sans doute à elle qu’il s’adresse dans « Une charogne » et « Remords Posthumes »). Dandy endetté, il mène dès 1842 une vie dissolu et commence à composer plusieurs poème des Fleurs du Mal.

Il s’essaie aux drogues, haschich et opium notamment pour essayer de contrer les effets de la syphilis qu’il à contracté vers 1840 avec une prostituée. En dandy, Baudelaire a des goûts de luxe et il dilapide la moitié de l’héritage de son père en 18 mois.

Il est donc placé sous tutelle (et cette situation l’humilie tellement qu’il tente de se suicider en se poignardant dans le ventre). En 1848, il participe aux barricades et commence à traduire Edgard-Allan Poe dont-il admire profondément l’œuvre. Baudelaire se voit reproché son style et le choix de ses sujets.

La presse lui réserve un accueil hostile pour ne pas dire féroce à la parution des Fleurs du Mal en 1857.

Moins de deux mois après leurs parutions, Les Fleurs du Mal sont poursuivis pour « offense à la morale religieuse et outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ».

Seul ce dernier sera retenus.

Baudelaire est condamné à une forte amende son éditeur aussi et il doit retranché 6 poèmes dont le procureur général à demandé la suppression : « Le Léthé », « A celle qui est trop gaie », « Lesbos », « Femmes damnés », « Les métamorphose du Vampire ».

Victor Hugo (depuis son exil), lui, affiche son soutien à Baudelaire dans une lettre : « Vos Fleurs du Mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles ».

En 1861 paraît une nouvelle édition des F du M, enrichie de 32 poèmes. En 1862, il n’obtient aucune voix à l’Académie française et, en 1864, il part en Belgique pour une série de conférences qui ne connaît pas le succès escompté. En 1866 sa santé se dégrade très rapidement, il est rapatrié à Paris, où il meurt le 31 août 1867.. »