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Sénégal (1996-1997)

Publié le 23/09/2020

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« Sénégal (1996-1997) Au pouvoir depuis l'indépendance (1960), le Parti socialiste (PS) a remporté les élections dans 44 des 48 communes en jeu lors du scrutin municipal et régional du 24 novembre 1996.

Celui-ci a été marqué par une forte abstention (50 %) et une désorganisation matérielle sans précédent (absence d'urnes, d'isoloirs et parfois même de bulletins de vote).

Cent bureaux de vote ont dû être rouverts, le 27 novembre 1996, à Dakar.

Dominée par le Parti démocratique sénégalais (PDS, principal parti d'opposition) lors des élections nationales de 1993, la capitale était l'un des grands enjeux de ces élections.

Mamadou Diop (PS) y a conservé le fauteuil de maire, qu'il occupe depuis 1984, à l'issue d'un scrutin vivement contesté par l'opposition. Jusque dans les villes où il était en perte de vitesse, le PS s'est retrouvé en position de force, alors que se profilait la perspective des législatives de 1998 et de la présidentielle de l'an 2000.

Abdoulaye Wade, le leader du PDS, est néanmoins resté membre, comme cinq autres opposants, du gouvernement d'ouverture formé le 15 mars 1995.

Réclamée par un collectif de 17 partis d'opposition, la création d'une Commission électorale nationale (CENI) a suscité un débat national. Grâce à une bonne campagne agricole et au "boom" soutenu du secteur du bâtiment, le taux de croissance a continué à s'accroître (5,2 % en 1996, contre 4,5 % en 1995 et 1,5 % en 1994).

L'inflation a été ramenée à son niveau d'avant la dévaluation du franc CFA en janvier 1994 (2,4 % en 1996, contre 37,5 % en 1994). Le FMI a salué ces résultats, ainsi que l'accroissement des investissements, ces derniers étant de moins en moins l'apanage de la France, ancienne puissance coloniale.

Un consortium d'investisseurs américains, suédois, taïwanais et sénégalais a notamment remporté l'appel d'offres pour la privatisation partielle (700 millions FF) de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel).

La reprise de relations diplomatiques avec Taïwan, le 3 janvier 1996, s'est par ailleurs soldée par des aides financières du régime de Taïpei. En Casamance, région touristique du sud du pays, le sort des quatre touristes français disparus le 6 avril 1995 n'a pas été élucidé.

Selon le Premier ministre Habib Thiam, l'abbé indépendantiste Augustin Diamacoune Senghor, secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, entré en rébellion en 1982), aurait "signé son arrêt de mort politique" en publiant, le 21 avril 1996, un communiqué accusant la France et le Sénégal de dissimuler les quatre Français.

Prévues pour le 8 avril 1996, les négociations de paix n'ont pas eu lieu, le MFDC ayant vainement demandé qu'elles se déroulent en France. Une délégation de quatre représentants du MFDC a toutefois pu se rendre à Paris, le 9 mars 1997, pour y préparer une plate-forme de négociations avec l'aile extérieure de la rébellion.

Mais les affrontements ont repris le 13 mars 1997.. »

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