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Sénégal (1988-1989)

Publié le 23/09/2020

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« Sénégal (1988-1989) La situation politique ne s'est guère éclaircie et est restée marquée par l'affrontement entre Abdou Diouf et son principal opposant, Me Abdoulaye Wadé. Les élections présidentielles et législatives de 1988 ont pourtant vu la victoire de A.

Diouf et de sa formation, le Parti socialiste sénégalais (PS).

Le chef de l'État sortant a été réélu par 73,2% des suffrages exprimés contre 25,8% à son principal challenger ; aux législatives, le PS a remporté 103 des 120 sièges en lice, contre 17 pour le Parti démocratique sénégalais de Me Wadé. Aucun des autres partis d'opposition n'est représenté à l'Assemblée nationale. Mais ces résultats ont été vivement contestés par l'opposition.

Des émeutes ont éclaté à l'annonce de la victoire de A.

Diouf, à l'issue desquelles Me Wadé et plus d'une centaine d'autres personnes ont été arrêtés.

Le procès de Me Wadé a eu lieu en mai, après avoir été reporté une première fois.

Il a été condamné à un an de prison avec sursis.

En juillet, cependant, le dialogue a semblé se renouer.

Mais une table ronde réunissant le pouvoir et l'opposition a échoué. Peu après, Me Wadé quittait volontairement le pays.

Son exil s'est achevé en mars 1989.

L'accueil qui lui a été réservé à son retour fut triomphal.

Des rumeurs ont alors fait état de son entrée dans un nouveau gouvernement, mais elles ont été rapidement démenties. La situation est demeurée aussi tendue sur le front social.

L'agitation séparatiste s'est poursuivie en Casamance, faisant des victimes parmi les forces de l'ordre et nécessitant l'envoi de renforts militaires dans la région. L'enseignement a connu une année blanche, caractérisée par sept mois de grève au total.

La crise s'est dénouée en novembre 1988.

Les négociations ont été suivies de très près par le président Diouf lui-même.

Les principales revendications des étudiants ont été acceptées: baisse des prix de transport, augmentation des capacités d'accueil des résidences universitaires, revalorisation des bourses... La principale victime de l'agitation dans l'enseignement a été Iba Der Thiam, ministre controversé de l'Éducation nationale, écarté du nouveau gouvernement formé en mars 1988. Au plan financier, le Club de Paris a accepté de rééchelonner la dette publique du Sénégal et le FMI lui a accordé un prêt de 197 millions de dollars sur trois ans dans le cadre du programme d'ajustement structurel.

Pour en atténuer les effets sociaux à terme, le gouvernement a décidé de baisser le prix des produits de première nécessité dont le riz (-18,7%).

Le Sénégal a enfin consenti de gros efforts pour lutter contre la menace acridienne: 2 189 075 hectares ont été traités en 1988. Les relations bilatérales avec la Mauritanie ont traversé une grave crise en 1989.

Latente depuis le début de l'année, elle a atteint son paroxysme en avril, sur fond de tensions politiques, économiques et ethniques.

A Dakar comme à Nouakchott, les débordements populaires ont dégénéré en émeutes et massacres contre les ressortissants de chaque pays. Le Sénégal a renoué ses relations diplomatiques avec l'Iran.

Elles avaient été rompues en 1984, le Sénégal reprochant alors au personnel diplomatique iranien de se livrer à de la propagande politique auprès de la communauté libanaise chiite du Sénégal.

Enfin, A.

Diouf a été élu président de l'Internationale. »

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