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Sénégal (1983-1984)

Publié le 23/09/2020

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« Sénégal (1983-1984) Vingt ans après son indépendance, le Sénégal dépendait toujours de l'arachide et des phosphates.

La récolte arachidière en 1983 a été bonne (913 000 tonnes) et les exportations de phosphates ont porté en 1982 sur 900 000 tonnes.

Mais lorsque la production arachidière est bonne, les cultures vivrières régressent: d'où un déficit, aggravé par la sécheresse, qui a imposé en 1983 un accroissement des importations de riz.

Le Sénégal, en état de faillite quasi permanent, subit les thérapeutiques du FMI et autres clubs de banquiers avec une apparente insouciance: programme d'ajustement économique, rééchelonnement des dettes se suivent sans laisser véritablement d'espoir sur la capacité de l'économie sénégalaise à assumer ses engagements financiers.

L'encours de la dette sénégalaise était sensiblement du niveau du produit intérieur brut à la fin 1983. La coupure entre la presqu'île du Cap-Vert, c'est-à-dire Dakar et sa banlieue, et le reste du pays ne cesse de croître: le Nord et l'Est du pays se désertifient tandis que les germes de dissidence dans le Sud, la Casamance, se sont exprimés de façon violente en 1983 et au début de 1984.

Les seuls projets en portefeuille dépendent des bailleurs de fonds internationaux: le gisement de fer de la Falemé ne suscite qu'un intérêt mesuré compte tenu de la situation des sidérurgies occidentales et de leurs difficultés à faire des prévisions à l'horizon de 1990.

En revanche, le petit gisement aurifère de Sabodola, qui pourrait permettre l'extraction de 500 kilos d'or pendant une quinzaine d'années, paraît plus susceptible d'intéresser les financeurs.

Mais l'agriculture sénégalaise, à l'exception du Sud casamançais, semble toujours dans l'incapacité d'engager un processus d'autosuffisance alimentaire, malgré la multiplicité des experts et des projets qui se penchent sur le paysan sénégalais.

La diversification par rapport à l'arachide reste un sujet de thèse: la forte progression des cours de l'huile d'arachide - 450 dollars en février 1983, 1050 dollars en octobre 1983 (c.a.f.

Rotterdam) - n'a sans doute pas encouragé les autorités à approfondir le sujet (sans parler de "l'effet dollar" qui est venu accroître cette hausse: entre janvier et décembre 1983, la tonne d'huile d'arachide est passée de 3 227 F à 7 437 francs). Sur le plan politique, l'élection de M.

Abdou Diouf à la présidence de la République avec 83% des suffrages a surtout montré la faible représentativité des partis politiques d'opposition dans les campagnes et la bonne maîtrise du système électoral par le pouvoir, héritier de Leopold Sedar Senghor, qui démissionna en 1980.. »

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