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Séance 7 : Livre 2, Chap. 41, « le discours de Julien à son procès » Objectif : L.L. 14 « Le discours au procès », chap 41. De « Messieurs les jurés » à « Mme Derville jeta un cri et s’évanouit. »

Publié le 22/04/2023

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« OE3 / PARCOURS Le Rouge et le noir, Stendhal, 1830. Séance 7 : Livre 2, Chap.

41, « le discours de Julien à son procès » Objectif : L.L.

14 « Le discours au procès », chap 41. De « Messieurs les jurés » à « Mme Derville jeta un cri et s’évanouit.

» INTRODUCTION - - Présentation Le Rouge et le Noir, 1830, Stendhal, 19eme + Roman d’apprentissage Résumé rapide de l’objet du roman – Personnage principal : Julien Sorel, fils de charpentier. Situation du passage dans l’œuvre (Discours final de J.

lors de son procès, après qu’il a tenté d’assassiner Mme de R.

suite aux révélations d’infidélité qui ont détruit le projet de mariage avec Mathilde) Lecture L’enjeu du passage / Etudier la manière dont Julien se condamne luimême en prononçant son discours devant les jurés, dans une sorte d’élan héroïque vers sa propre mort. LECTURE LINEAIRE / Eléments d’analyse du passage L’extrait se présente en 4 grandes étapes - Présentation de Julien en jeune homme révolté par sa condition (pauvre) (l.1 à L.4) Auto-accusation de J.

( Dénonciation de la société (l.) L’effet produit sur l’assemblée (l.) Partie 1 - La forme prise par le discours de J.

constitue une plaidoirie = cf.

la forme officielle et solennelle avec l’adresse respectueuse et formelle l.1 « Messieurs les jurés » - La motivation de la prise de parole est immédiatement justifiée par « l’horreur du mépris » l.2 = ce qui signifie d’emblée qu’il ne supporte pas l’idée d’être jugés par ces personnes  On retrouve ici le trait de caractère orgueilleux de J. + allitération en « R » qui marque oralement son dégout ou sa répugnance - - - Il faut remarquer également la répétition sous forme d’anaphore (cf. l .1) de « Messieurs » (l.2) qui n’est pas une marque de politesse mais bien un trait ironique qui souligne d’autant plus l’absence de respect L’expression de son mépris se poursuit par le choix du vocabulaire de l’éloge et de l’honneur « honneur » « classe », = en réalité c’est un blâme qui leur est adressé. J.

se montre donc dans cette introduction comme un homme révolté, un « paysan » révolté par la société qui le juge = c’est un homme en colère qui prend la parole, le ton est donné. PARTIE 2 - Contrairement aux attentes de l’auditoire et du lecteur, J.

ne demande « aucune grâce » Pourtant, il risque la mort, il le sait. - Ainsi, c’est à un total renversement de la fonction de la plaidoirie que l’on assiste. = en effet, sa plaidoirie se transforme en auto-condamnation, c’est un geste / parole suicidaire - Ce qui marque le lecteur, c’est que J.

n’est pas exalté à ce moment, il n’est pas en crise de folie : on assiste à un comportement maitrisé, stoïque = cf.

cp circ de manière « en affermissant sa voix » qui traduit la parfaite maitrise de lui-même - Cette détermination est visible dans la syntaxe employée : juxtaposition de propositions indépendantes .

Pas de mots de liaisons, juste l’essentiel( L.7-8) - Il choisit également de faire le portrait élogieux de sa victime, pour accentuer le caractère inexcusable de son geste = les superlatifs pour caractériser Mme de R .( cf l.

8-9) + il pousse la description de sa victime jusqu’à la comparaison avec « une mère », rang ultime pour cet enfant qui n’a pas connu la sienne. - Il faut noter le changement de ton et de rythme l.10, le ton devient sec et brutal = Utilisation des adj qualificatifs violents : « atroce « « prémédité » = phrase courte, rythme binaire (conjonction ET) qui vient aggravé son crime en révélant sa préméditation. - La rhétorique est maitrisée : « DONC » l.

11 qui vient mettre un terme à sa démonstration + solennité « Messieurs les jurés » =.... »

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