Databac

SCHWOB (Marcel)

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : SCHWOB (Marcel) Ce document contient 656 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
♦ «J’y vois [dans l’œuvre de M. Schwob) notées en phrases décisives et prophétiques, presque toutes ces notions demeurées communes aux intellectuels d'une génération : le goût d’une morale surtout esthétique, d'une vie sentie dans le résumé d'un moment, d'une liberté insoucieuse de son but. » Rémy de Gourmont.

« SCHWOB (Marcel), écrivain français (Chaville 1867-Paris 1905).

D'origine juive, il grandit à Nantes où son père possédait un journal, le Phare de la Loire, p�?Y fit ses études à Paris et débuta par une Étude sur l'argotfrançais ( 1889) et un article sur le Jargon des coquil­ lards en 1445 ( 1890), dans lequel il soutient que Villon composa ses ballades argotiques dans la langue d'une associa­ tion de malfaiteurs.

Esprit ironique et tendre, attiré par l'étrange, le milieu des truands, des prostituées ou des aventu­ riers, et nanti d'une insatiable curiosité à l'égard de toute for·1ne de culture tant historique que philosophique ( Schopen­ ha uer le marqua profondément), ou littéraire avec une préférence pour les littératures grecque, latine, médiévale ou anglo-saxonne, il acquit une c�CZ[Q6 encyclopédique que manifeste l'ensem­ ble de son œuvre.

L'âme de l'Inde, de l'Italie ou de la Bretagne, les guerres antiques et modernes, les paradis az·tifi­ ciels hantent ses recueils de contes (Cœur double, 1891 ; le Roi au masque d'or, 1893).

Sa Croisade des enfants ( 1896) lui fut inspirée par des récits hagiographiques du Moyen Âge ; ses Vies imaginaires ( 18 9 6), par ses lectures de textes anciens et son goût pour l'art d'Hokusai, celui d'Holbein et d'Aubrey.

On lui doit encore des poèmes en prose : Mimes (1894) et le Livre de Monelle ( 1894), qu'on a comparé aux Nourritures terrestres; un Spicilège ( 1896) et la Lampe de Psyché ( 1903), ainsi que des traductions de Hamlet en collaboration avec E.

Morand, et de Moll Flanders de Daniel de Foe.

Il avait épousé Marguerite Moreno.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles